Ce que la future carte de l’éducation prioritaire pourrait changer en 2025 en Seine-Saint-Denis

Nicole Belloubet a annoncé une refonte de ce dispositif l’an prochain. Une mesure particulièrement attendue à Dugny et plus largement dans tout le département, où 60 % des établissements sont classés en réseau d’éducation prioritaire simple ou renforcé.

Dugny (Seine-Saint-Denis), ce mercredi. Le maire Quentin Gesell souhaite que le collège Jean-Baptiste-Clément intègre le réseau d'éducation prioritaire. LP/Hélène Haus
Dugny (Seine-Saint-Denis), ce mercredi. Le maire Quentin Gesell souhaite que le collège Jean-Baptiste-Clément intègre le réseau d'éducation prioritaire. LP/Hélène Haus

    C’est un chantier auquel aucun ministre de l’Éducation nationale ne s’est attaqué depuis la première élection d’Emmanuel Macron : la refonte de la carte de l’éducation prioritaire. Élaboré en 2015, ce document devait être actualisé tous les quatre ans afin de coller au plus près aux réalités économiques et sociales des établissements scolaires.

    C’est lui qui recense la liste des écoles et collèges labellisés Réseau d’éducation prioritaire simple (REP) ou renforcé (REP +). Ce classement leur permet d’obtenir des moyens supplémentaires en limitant les effectifs des classes ou en allouant aux personnels une prime spéciale. Le 22 mai, la patronne de la rue de Grenelle, Nicole Belloubet, a annoncé qu’elle souhaitait mettre en œuvre une nouvelle carte à la rentrée 2025. Dans la foulée, le maire de Dugny (Seine-Saint-Denis) a publié un énième communiqué de presse demandant au ministère de classer les écoles et le collège de sa commune en REP.