Plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis : vers une reprise du mouvement social ?

    Le plan d’urgence 93 est toujours réclamé par l’intersyndicale des enseignants. Mais les discussions avec le ministère sont arrêtées depuis les législatives anticipées.

    En avril, les syndicats défilaient en demandant plus de ressources pour le département le plus pauvre de France. Aujourd’hui, ils recalculent le manque de moyens pour l’année. LP/Merwane Mehadji
    En avril, les syndicats défilaient en demandant plus de ressources pour le département le plus pauvre de France. Aujourd’hui, ils recalculent le manque de moyens pour l’année. LP/Merwane Mehadji

      En Seine-Saint-Denis, les enseignants annoncent relancer le mouvement de grève interrompu par les congés estivaux. La mobilisation, entamée le 26 février dernier, n’est donc pas près de faiblir. L’intersyndicale des enseignants a d’ores et déjà appelé à la grève le 10 septembre prochain. Une journée à laquelle se joignent les syndicats séquano-dyonisiens. « Nous avons les mêmes revendications », estime Tony Tremblay, cosecrétaire du Snes-FSU 93. Avec en plus la mise en place du plan d’urgence 93.

      En avril dernier, les syndicats de Seine-Saint-Denis réclamaient auprès de l’Éducation nationale plus de moyens pour le département le plus pauvre de France. Entre autres, 358 millions d’euros et côté ressources humaines, 5 000 enseignants, plus de 2000 assistants d’éducation ou encore 175 CPE.