Saint-Denis : trois kilos d'héroïne saisis à la cité Gabriel-Péri

Quatre personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles un homme de 24 ans, déjà mis en cause pour trafic de stupéfiants.

 Pas moins de trois kilos ont été saisis mercredi dans un appartement de la cité Gabriel-Péri à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
 Pas moins de trois kilos ont été saisis mercredi dans un appartement de la cité Gabriel-Péri à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) DR

    Des doses individuelles prêtes à la vente au détail, d'autres en sachets d'une centaine de grammes et des boîtes plastiques renfermant des blocs de poudre blanche, plus compacte, vraisemblablement très pure…

    Les experts en toxicologie sont attendus ce vendredi au commissariat de Saint-Denis pour préciser le taux de pureté de cette héroïne. Pas moins de trois kilos ont été saisis mercredi dans un appartement de la cité Séverine, tout près de la cité Gabriel-Péri, à Saint-Denis, par les policiers locaux.

    30 € le gramme

    Quatre personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles un homme de 24 ans, déjà mis en cause pour trafic de stupéfiants. Il avait été placé en détention provisoire plusieurs mois, avant d'être libéré en attendant son procès.

    C'est le groupe stups du commissariat de Saint-Denis qui était à la manœuvre mercredi. Ils ne sont pas intervenus au hasard. Depuis deux mois, ils épiaient ce trafic qui offre une bien triste renommée à la cité Péri, très accessible en transports en commun. La poudre, réputée dans le milieu des toxicomanes, s'y vendait jusqu'à cette semaine en moyenne 30 € le gramme. Le prix avait baissé depuis une précédente intervention de police.

    150 clients par jour

    Car la police n'en est pas à son premier coup de filet. En un peu plus de deux ans, cela fait trois fois qu'elle tente de mettre un coup d'arrêt à ce trafic prospère. A raison de 150 clients par jour, la vente d'héroïne assurerait 6 000 € à 7 000 € de chiffre d'affaires journalier.

    Mercredi, les enquêteurs ont attendu la recharge du point, en début d'après-midi, pour intervenir dans « l'appartement de guerre », qui sert de base arrière au trafic, cité Séverine. C'est là que la drogue a été saisie. Mais des interpellations et des perquisitions ont eu lieu cité Péri en même temps. Quatre hommes ont été arrêtés. Celui qui est suspecté de tirer les ficelles vit dans l'appartement HLM au nom de ses parents. Les gardes à vue peuvent s'étaler sur quatre jours.

    Mercredi, les enquêteurs ont attendu la recharge du point, en début d'après-midi, pour intervenir dans «l'appartement de guerre», qui sert de base arrière du trafic. Quatre hommes ont été arrêtés et des perquisitions ont eu lieu dans la foulée. Leur garde à vue peut s'étaler sur quatre jours.