De nouvelles manifestations contre « le gouvernement Macron-Barnier » prévues samedi 21 septembre

L’Union Syndicale et Lycéenne, Greenpeace, le Planning familial, mais aussi Attac France appellent à une nouvelle journée de mobilisation pour dénoncer un « déni de démocratie ».

Quelque 26 000 électeurs de gauche selon la préfecture de police, 160 000 selon les organisateurs ont marché contre « le coup de force de Macron », le 7 septembre à Paris. Arnaud Dumontier / Le Parisien
Quelque 26 000 électeurs de gauche selon la préfecture de police, 160 000 selon les organisateurs ont marché contre « le coup de force de Macron », le 7 septembre à Paris. Arnaud Dumontier / Le Parisien

    De nouvelles manifestations, à l’initiative de plusieurs syndicats et organisations étudiantes, écologistes et féministes, sont prévues samedi 21 septembre « contre la politique du gouvernement Macron-Barnier ». Face à un « déni de démocratie », les organisateurs appellent, dans un communiqué transmis au Parisien, « tous·tes les Français·es » à « participer à cette journée de manifestations dans toute la France ».

    Car en attendant la mobilisation syndicale du 1er octobre, « il est urgent d’organiser la riposte populaire », assurent les organisations. Derrière cet appel, figurent l’Union étudiante, l’Union Syndicale et Lycéenne, Greenpeace France, mais aussi Attac France, la Jeune Garde Antifasciste, Action Justice Climat, le Planning Familial, le Collectif national pour le droit des femmes (CNDF) ou encore Nous Toutes.

    « Macron fait le choix d’un Premier ministre de droite dure »

    Les militants comptent défiler « pour la démocratie, les salaires, l’écologie et un vrai plan de lutte contre les discriminations ». Car « en nommant Michel Barnier, Emmanuel Macron fait le choix d’un Premier ministre de droite dure, anti-social, anti-migrants, au passé homophobe et qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen », défendent les organisations.



    Elles rappellent au passage « le succès des manifestations unitaires du 7 septembre » dans toute la France où quelque 150 lieux de rassemblements avaient été recensés. À Paris, 26 000 citoyens avaient défilé, selon la préfecture de police, 160 000 selon les organisateurs. Au niveau national, quelque 110 000 personnes, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, avaient défilé contre « le coup de force » d’Emmanuel Macron.