Double séisme en Turquie et en Syrie : « La communauté internationale n’a pas été à la hauteur »

Le médecin humanitaire Raphaël Pitti revient des zones sinistrées par le double séisme qui a entraîné la mort d’au moins 45 000 personnes. Il décrit le chaos et estime que l’aide du monde occidental n’est pas suffisante face au drame vécu par la population, notamment en Syrie.

Le médecin urgentiste Raphaël Pitti s'est rendu en Syrie, dans la région d'Idlib, avec plusieurs membres de l'ONG Mehad, au sein de laquelle il est responsable des formations. Mehad/ Mahamad Daboul
Le médecin urgentiste Raphaël Pitti s'est rendu en Syrie, dans la région d'Idlib, avec plusieurs membres de l'ONG Mehad, au sein de laquelle il est responsable des formations. Mehad/ Mahamad Daboul

    Raphaël Pitti connaît bien la Syrie, pour s’y être déjà rendu à plusieurs reprises depuis le début de la guerre civile. L’anesthésiste-réanimateur, responsable de la formation à l’ONG Mehad, y est retourné lundi et mardi avec plusieurs responsables de son association (présente dans le pays) pour constater les dégâts du double séisme survenu à la frontière avec la Turquie, lundi 6 février. Au moins 45 000 personnes ont péri dans les deux pays, et beaucoup d’autres vivent depuis dans des conditions critiques. Profitant d’une escale à Istanbul sur le chemin du retour ce mercredi, il nous a fait part de sa colère.

    Comment êtes-vous parvenus à vous rendre en Syrie ?