Enseignants menacés : « Il faut dire aux parents : l’école de la République, c’est comme ça »

Pour l’enseignante et essayiste Fatiha Boudjahlat, les parents d’élèves d’aujourd’hui sont de plus en plus véhéments envers l’école et les enseignants.

Fatiha Boudjahlat, essayiste principale adjointe dans un collège de Bourgogne, réclame de la fermeté : «Nous avons besoin que le ministre vienne, qu’il dise leurs quatre vérités à ces parents». PhotoPQR/La Dépêche du Midi/Adrien Nowak
Fatiha Boudjahlat, essayiste principale adjointe dans un collège de Bourgogne, réclame de la fermeté : «Nous avons besoin que le ministre vienne, qu’il dise leurs quatre vérités à ces parents». PhotoPQR/La Dépêche du Midi/Adrien Nowak

    Ce lundi, Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale, s’est rendu dans un collège d’Issou, dans les Yvelines, où une professeure du collège Jacques-Cartier est diffamée pour avoir exposé une œuvre d’art montrant des femmes nues à des élèves 6e. La semaine dernière, la moitié des enseignants d’un établissement de Libourne (Gironde) exerçaient leur droit de retrait. Ils demandaient la fermeture administrative du lycée, après qu’une lettre anonyme raciste a menacé de mort une professeure.

    Jeudi, c’est une mère d’un élève d’Alfortville (Val-de-Marne) qui était placée en garde à vue après des menaces envers un enseignant. Fatiha Boudjahlat, professeure d’histoire-géographie, essayiste et principale adjointe dans un collège de Bourgogne, réagit à ces incidents répétés.