Tests ADN : données sensibles, risques d’arnaque… pourquoi la France les interdit

La France et la Pologne sont les seuls pays européens à prohiber les tests généalogiques. Dans l’Hexagone, les pouvoirs publics invoquent des questions de sécurité autour de données sensibles. Toutefois, les analyses génétiques ne sont pas pour autant totalement interdites.

En France, les test génétiques ne sont autorisés que pour raison médicale ou judiciaire. (Illustration) PhotoPQR/L'Est Républicain/Alexandre Marchi.
En France, les test génétiques ne sont autorisés que pour raison médicale ou judiciaire. (Illustration) PhotoPQR/L'Est Républicain/Alexandre Marchi.

    Non et non. En 2020, dans le cadre des débats autour de la nouvelle loi de bioéthique dite « PMA pour toutes », deux amendements sont déposés par le député (MoDem) Bruno Fuchs avec pour objectif de légaliser et encadrer les tests ADN. Las, il n’obtient pas gain de cause : la France reste à ce jour le seul pays en Europe, avec la Pologne, à interdire les kits dits « récréatifs ».

    Les débats ont été vifs, à l’époque. « Le débat n’est pas de savoir s’il faut qu’ils existent ou si l’on doit favoriser leur existence : ils existent (…). L’interdiction de ces tests en accès libre sur Internet est totalement virtuelle », plaide le sénateur Olivier Henno, rapporteur (UDI) de la commission spéciale de bioéthique. Refus catégorique d’Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé.