Le pape François révèle avoir eu une « pneumonie aiguë » en mars mais veut continuer à voyager

Le pape François a révélé ce dimanche avoir eu une « pneumonie aiguë » ayant mené à son hospitalisation fin mars.

Le pape François a tenu une conférence de presse dans l'avion entre Budapest et Rome. Vatican Media/REUTERS
Le pape François a tenu une conférence de presse dans l'avion entre Budapest et Rome. Vatican Media/REUTERS

    « Grâce à Dieu, je peux vous le raconter ». Dans l’avion du retour de sa visite officielle en Hongrie, le souverain pontife s’est confié ce dimanche à plusieurs journalistes. Le pape François, 86 ans, leur a révélé avoir eu une « pneumonie aiguë » ayant mené à son hospitalisation fin mars, mais a indiqué qu’il souhaitait continuer à voyager.

    « J’ai ressenti une douleur forte à la fin de l’audience (du 29 mars), je n’ai pas perdu connaissance. J’avais une forte fièvre et (…) le médecin m’a immédiatement fait hospitaliser », a confié le souverain pontife, précisant avoir eu « une pneumonie aiguë et forte, dans la partie basse du poumon », mais que son « organisme a bien répondu au traitement ».

    Le pape a passé trois jours à l’hôpital à Rome avant de sortir, le 1er avril, à l’issue d’une cure d’antibiotiques. Dans sa jeunesse, à l’âge de 21 ans, Jorge Bergoglio avait souffert d’une pleurésie aïgue et les chirurgiens avaient procédé à l’ablation partielle de son poumon droit.

    « Le programme me fait bouger »

    Ce dernier incident de santé a été l’objet d’une communication confuse qui a alimenté les rumeurs autour de la santé du pape, le Vatican annonçant dans un premier temps qu’il s’agissait d’une hospitalisation pour des examens programmés, avant d’indiquer que le pape souffrait d’une bronchite.

    Interrogé sur ses prochains voyages, François a confirmé son intention de se rendre à Lisbonne début août pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) puis à Marseille en septembre, ainsi qu’en Mongolie. « Le programme [de voyages prévus] me fait bouger », a-t-il plaisanté.



    La santé de Jorge Bergoglio, élu en 2013, apparaît de plus en plus fragile, notamment en raison de ses douleurs au genou qui l’obligent à se déplacer en fauteuil roulant.