Pourquoi les milliardaires de la tech sont obsédés par la natalité ?
De Pavel Durov, le fondateur de Telegram, qui revendique la paternité d’une centaine d’enfants, à Elon Musk, qui se félicite de « concevoir régulièrement de nouveaux enfants », les géants de la tech s’intéressent de près au sujet de la natalité. Un phénomène qui existe depuis longtemps pour un sujet hautement politique.
« On vient de me dire que j’avais plus de 100 enfants biologiques. Comment est-ce possible pour un gars qui n’a jamais été marié et qui préfère vivre seul ? » C’est une déclaration pour le moins étonnante qu’a faite, fin juillet, Pavel Durov, fondateur de l’application de messagerie Telegram. Le milliardaire, depuis arrêté et placé sous contrôle judiciaire en France pour d’autres infractions liées à la criminalité organisée, s’était vanté sur son fil Telegram, d’avoir pu aider « une centaine de couples à avoir des enfants dans douze pays différents » grâce à ses dons à des banques de sperme. Il s’y était dit « fier d’avoir fait sa part pour régler ce problème mondial ».
« C’est un provocateur, mais il a surtout une forte tendance à s’aligner sur les grands patrons de la Silicon Valley. Il a le fantasme d’être du côté de ces gens-là », explique Régis Genté, correspondant dans l’ancien espace soviétique pour RFI et auteur d’un portrait sur le fondateur de Telegram. Et il est vrai que cette sortie n’est pas sans rappeler les déclarations répétées en faveur de la natalité d’un autre grand patron de la tech : Elon Musk.
