Reconfinement : les écoles, collèges et lycées restent ouverts

    Les « cours en lignes » seront privilégiés « partout ou c'est possible » dans les universités.

     Paris, XIXe, octobre 2020. Au printemps, un service de garde avait été mis en place pour que certains parents puissent faire garder leurs enfants et continuer d’aller au travail. (Illustration.)
    Paris, XIXe, octobre 2020. Au printemps, un service de garde avait été mis en place pour que certains parents puissent faire garder leurs enfants et continuer d’aller au travail. (Illustration.) LP/Valentin Cebron

    C'est une différence de taille par rapport au premier confinement national. Les écoles maternelles, primaires, les collèges et les lycées resteront ouverts lors de cette deuxième mise sous cloche de la France, décrétée à partir de jeudi minuit jusqu'au 1er décembre, a annoncé Emmanuel Macron ce mercredi soir. En revanche, l'enseignement supérieur se fera en ligne.

    « Nos enfants ne sauraient être durablement privés d'instruction […] les crèches, les écoles, les collèges et les lycées demeureront donc ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés », a déclaré le chef de l'Etat lors d'une allocution télévisée, précisant que les « cours en lignes » seront privilégiés « partout ou c'est possible » dans les universités.

    « Tous les quinze jours, nous ferons le point sur l'évolution de l'épidémie. Nous déciderons, le cas échéant, de mesures complémentaires et nous évaluerons alors si nous pouvons alléger certaines contraintes », a ajouté Emmanuel Macron.

    Difficultés pendant le premier confinement

    Au printemps, de nombreux parents avaient souffert du combo télétravail/garde d'enfants. « On est toujours coupé en deux et au final, on fait tout à moitié », s'est rappelé une mère de famille quand nous l'avons interrogée mardi sur la possibilité d'une nouvelle fermeture des écoles. « En France, l'école n'est pas adaptée au travail à distance », a également affirmé un parent d'élève.

    Pendant le premier confinement, un service de garde avait été mis en place pour que les personnels « indispensables à la gestion de la crise sanitaire » puissent faire garder leurs enfants et continuer d'aller au travail. Les parents devant s'occuper de leurs enfants de moins de 16 ans bénéficiaient d'un arrêt de travail indemnisé à hauteur de 90 % du salaire brut. Ce taux avait baissé à 70 % à partir du 1er mai, date à laquelle le dispositif avait basculé dans le mécanisme de chômage partiel.