12 infirmiers sanctionnés, 52 médecins mis en cause : l’étonnante affaire de l’« hydrotomie percutanée »

Douze infirmiers ont été sanctionnés en appel pour avoir pratiqué des soins non validés par les instances scientifiques. 52 médecins devront aussi en répondre en juin. Et notamment l’initiateur de cette technique, qui se défend de toute dérive thérapeutique.

Il est reproché à des praticiens d’avoir injecté, entre 2017 et 2018, du sérum physiologique mélangé à des vitamines, des minéraux et des médicaments pour soulager les douleurs chroniques de patients (illustration). Istock
Il est reproché à des praticiens d’avoir injecté, entre 2017 et 2018, du sérum physiologique mélangé à des vitamines, des minéraux et des médicaments pour soulager les douleurs chroniques de patients (illustration). Istock

    Une méthode douteuse, des dizaines d’infirmiers et de médecins impliqués, quelques condamnations et peut-être d’autres à venir. L’affaire de « l’hydrotomie percutanée », dont le nom vient d’éclabousser une poignée de blouses blanches, ne semble que commencer.

    La fin du premier épisode s’est conclue, jeudi 11 mai, par la sanction, en appel, de douze infirmiers. Leur ordre leur reproche d’avoir eu recours à une pratique non validée et d’avoir injecté à des patients, entre 2017 et 2018, du sérum physiologique pour soulager leurs douleurs chroniques. À l’intérieur : des minéraux, des vitamines, médicaments contre l’arthrose ou les migraines.