«Quel recul a-t-on ?» : la vaccination des 12-17 ans débute ce mardi et fait débat chez les parents

Cinq millions d’adolescents de 12 à 17 ans peuvent se faire vacciner à partir de ce mardi. Mais notamment pour les plus jeunes, qui en ont moins besoin, la mesure peine à convaincre les parents.

Si les jeunes sont plutôt enthousiastes à l'idée de se faire vacciner, certains parents émettent des réserves, constatent de nombreux professionnels de santé. REUTERS/Hannah Beier
Si les jeunes sont plutôt enthousiastes à l'idée de se faire vacciner, certains parents émettent des réserves, constatent de nombreux professionnels de santé. REUTERS/Hannah Beier

    Midi n’a pas encore sonné ce vendredi au centre de vaccination de Valençay (Indre) que quatre visiteurs inattendus ont déjà fait leur apparition. Un adolescent avec sa mère, un venu seul, un autre avec un copain. « Bien sûr, on ne va pas parler de horde, mais cet engouement nous a surpris, relève la docteure Sylvaine Le Liboux. On leur a expliqué qu’on ne pouvait pas les vacciner avant le 15. »

    C’est effectivement ce mardi que le coup d’envoi de la vaccination des adolescents est donné. Après les Américains, les Israéliens, les Singapouriens, les Italiens, cinq millions de Français de 12 à 17 ans sont désormais éligibles au sérum de Pfizer-BioNTech, le seul autorisé pour eux. « Les jeunes sont assez motivés, et tant mieux, reprend la médecin généraliste. Cela va relancer la machine car on sent bien que là, on a atteint un frein dans la prise de rendez-vous des adultes. »