Pass sanitaire : méfiants mais pragmatiques, ils ont finalement consenti à se faire vacciner

Travail, retour à une vie normale, vacances... De nombreux indécis ou procrastinateurs, jeunes pour la plupart, ont finalement pris rendez-vous cette semaine, après les annonces du chef de l’Etat, pour obtenir un pass sanitaire.

Un soignant vaccine une patiente dans un centre de vaccination de Nantes. REUTERS/Stephane Mahe
Un soignant vaccine une patiente dans un centre de vaccination de Nantes. REUTERS/Stephane Mahe

    Comme un électrochoc. Pour des derniers indécis, ou procrastinateurs, l’allocution d’Emmanuel Macron sur le pass sanitaire lundi soir a servi d’argument final pour se faire vacciner contre le Covid-19. Comme Ella, jeune bachelière de 18 ans, qui ne voulait pas vraiment des deux injections il y a encore quelques mois. « On n’avait pas trop de recul, il a été fait rapidement. Mais au fur et à mesure, je me suis dit pourquoi pas ? », avoue la future étudiante en droit.

    Ella avait déjà envisagé de se faire vacciner en raison de sa santé. « Petite, mes problèmes de santé ont fait que je n’ai plus qu’un seul rein aujourd’hui. Je me suis dit que, si je contractais le Covid, ça attaquerait mon rein, ce serait encore plus grave. Ça m’a fait réfléchir », dit-elle. C’est seulement après le discours présidentiel qu’elle a finalement pris rendez-vous pour une première dose. « Ça m’a forcée à prendre un rendez-vous. Ces derniers temps, on a été beaucoup privés de lieux publics, de confinements… Je ne voulais pas revivre ça, je voulais faire ce que je veux. »