Trois millions de doses de rappel d’ici au 15 décembre : les centres de vaccination à la rescousse

Les annonces d’Emmanuel Macron sur le passe sanitaire pour les plus de 65 ans ont donné un coup de fouet à la campagne. Les pharmacies et la médecine de ville pourraient avoir du mal à répondre à la demande.

Les centres de vaccination, de moins en moins utilisés au profit de la médecine de ville, pourraient être sollicités pour assurer les rendez-vous de dose de rappel. LP/Arnaud Journois
Les centres de vaccination, de moins en moins utilisés au profit de la médecine de ville, pourraient être sollicités pour assurer les rendez-vous de dose de rappel. LP/Arnaud Journois

    Ce n’est pas un tsunami, mais cela « ressemble clairement au début d’une cinquième vague », a prévenu ce mercredi soir Olivier Véran, invité du JT de TF1. Pour s’en prémunir, l’exécutif a décidé de conditionner la validité du passe sanitaire à une dose de rappel de vaccin anti-Covid pour les plus de 65 ans, au maximum six mois et cinq semaines après l’obtention d’un premier cycle vaccinal complet. Si, selon le ministre de la Santé, la campagne de rappel « se passe bien » avec 3,3 millions dans cette d’âge ayant déjà reçu leur injection, le gouvernement veut amplifier encore la cadence.

    D’ici au 15 décembre, 2,7 millions de plus devront tendre l’épaule, sous peine de voir leur QR code invalidé. En parallèle, trois millions de personnes de 50 à 64 ans seront éligibles dès le 1er décembre, avant que leur contingent n’augmente fortement, à mesure que le délai de six mois depuis la deuxième injection sera passé. Il faut également y ajouter 1,1 million d’autres personnes, actuellement en attente de la deuxième dose.