Basket : fin de l’histoire pour les Metropolitans 92, qui vont disparaître
INFO LE PARISIEN. Les dirigeants du club de Boulogne auraient décidé de ne pas réengager le club dans le Championnat de France la saison prochaine. Une décision qui provoque, de fait, la disparition d’un club emblématique du basket français.
Cette fois, c’est fini. Après des mois de suspense et de rumeurs, les dirigeants des Metropolitans 92 auraient décidé de ne pas réengager le club dans le Championnat de France la saison prochaine. Que ce soit en Pro B, où le club était relégué sportivement après une saison calamiteuse, ou en Betclic Élite en cas de rétrogradation d’un autre club sur tapis vert (Limoges).
L’information a été confirmée par la ville de Boulogne-Billancourt dans un communiqué de presse, ce mardi : « En accord avec les partenaires, il a été décidé de ne pas solliciter auprès de la LNB d’inscription en championnat de France Pro B pour la saison prochaine. »
Selon nos informations, les dirigeants, qui avaient jusqu’à mercredi pour déposer un dossier de réengagement auprès de la DNCCG, ont informé le gendarme financier de la Ligue de basket de leur décision. Ils auraient également prévenu les salariés du club dans la matinée, ce mardi. Actant officiellement une décision que tout le monde redoutait.
La saison dernière encore, Victor Wembanyama était l’attraction
Les Mets ont donc disputé leur dernier match officiel samedi dernier face à Nanterre dans un derby qui animait le basket francilien – et français – depuis des années. Un enterrement en catimini, bien loin de la ferveur qui avait accompagné les arabesques de Victor Wembanyama il y a quelques mois encore.
Après avoir cherché un repreneur – un investisseur étranger ou une nouvelle terre d’accueil en Île-de-France –, la mairie de Boulogne-Billancourt, qui dirige le destin du club via une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), a donc décidé d’arrêter les frais. Provoquant la disparition pure et simple d’un club emblématique du basket français, héritier du PSG Racing, champion de France en 1997, et de Levallois, vainqueur de la Coupe de France en 2013.
Dans le communiqué de la ville, le maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet (LR), a expliqué son choix : « Ces décisions douloureuses s’imposent malheureusement à nous. Nous avons tout fait pour maintenir, ces dernières années, notre soutien financier à notre équipe professionnelle de basket-ball et à la patinoire (dont la fermeture a été annoncée également). Mais il faut aujourd’hui faire des choix pour l’avenir. »
Contactés les dirigeants n’ont pas répondu à nos sollicitations.
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