Les Celtics à une victoire du titre, Doncic exclu, du MMA comme leçon : à l’intérieur des finales NBA

Boston mène 3-0 lors des finales NBA face à Dallas, après une nouvelle victoire, la nuit dernière, dans le Texas (106-99). Le jeu collectif des Celtics a déboussolé les Mavericks et Doncic a été exclu.

Jayson Tatum et les Celtics mènent 3-0 en finales NBA, et ne sont plus qu'à une victoire d'un 18e titre dans l'histoire de la franchise. Stacy Revere/Getty Images/AFP
Jayson Tatum et les Celtics mènent 3-0 en finales NBA, et ne sont plus qu'à une victoire d'un 18e titre dans l'histoire de la franchise. Stacy Revere/Getty Images/AFP

    Ils le touchent du doigt : en s’imposant dans la nuit de mercredi à ce jeudi à Dallas (106-99) à l’occasion du match 3 des finales, les Celtics ont fait un pas de plus vers le titre NBA. Un pas décisif ? Ils mènent désormais 3-0 et aucune équipe, dans l’histoire de la compétition, n’a jamais réussi à remonter un tel handicap en playoffs (sur 156 précédents cas). « C’est une sacrée victoire, reconnaît l’ailier des Celtics Jaylen Brown. Je suis fier de ce qu’on a accompli. Cela ne vient pas de nulle part, ça fait longtemps qu’on construit tout ça. Il faut maintenant rester dans le moment présent, garder le sourire et l’énergie positive parce que ce n’est pas fini. »

    Boston s’est pourtant fait peur. La meilleure équipe de la saison régulière a longtemps tout fait à l’endroit : une première mi-temps sérieuse, terminée quasiment à égalité (51-50) dans une salle texane transformée en chaudron. Puis un troisième quart-temps de grande classe, remporté haut la main par les Celtics (35-19) grâce à un jeu collectif bien huilé et une efficacité maximale. Au début du dernier acte, Boston accentue même son avance pour la porter à 21 points. Sur le banc, les Celtics se congratulent, pensant que la victoire est acquise.

    Doncic : « Je ne veux pas trop en dire… »

    Tout va pourtant s’écrouler : Dallas resserre sa défense et réussit tous ses tirs. En quelques minutes, les Mavericks ne sont plus menés que de trois points ! Le match bascule à nouveau, définitivement cette fois-ci, à quatre minutes de la fin : Luka Doncic, le maître à jouer de Dallas, commet une 6e faute (un écran sévèrement sanctionné) et est exclu de la rencontre. « Je ne veux pas trop en dire…, déclare un Doncic amer à l’issue du match en conférence de presse. On n’a pas pu jouer physiquement. 6 fautes en finales NBA, alors que la seule chose que je fais, c’est ça (il écarte les bras) ? Allons ! On mérite mieux que ça. »

    Le coup de trop pour une équipe qui repose en grande partie sur les épaules du Slovène, encore auteur d’une grande performance la nuit dernière (27 points, 6 passes, 6 rebonds). Même si à ses côtés Kyrie Irving s’est enfin montré à la hauteur, après un début de série très difficile : Irving termine meilleur marqueur de la rencontre (35 points). « On était revenus très près, mais on n’y est finalement pas arrivé, j’aurais aimé être sur le parquet pour la fin de match, ajoute Doncic. Le fait qu’on soit revenu de 21 points comme ça est quelque chose de très positif. Il faut s’appuyer là-dessus et essayer de remporter chacun des 4 prochains matchs. Il faut rester positif. »

    Les Celtics, eux, partagent plutôt bien les lumières entre eux. En l’absence de Kristaps Porzingis, une nouvelle fois blessé au pied, les Bostoniens ont déroulé leur jeu fait de mouvement et de passes rapides. Jaysum Tatum a trouvé la solution (31 points), en étant surtout efficace près du cercle en pénétration, et parfois à longue distance (4/13 à 3 points). Brown le talonne au tableau de marque (30 points), dont certains tirs importants et d’autres spectaculaires.

    À la fin de la rencontre, les Celtics se sont tapés dans les mains et se sont promis de terminer le boulot rapidement. « Joe (Mazzulla, l’entraîneur) nous montre souvent des vidéos d’autres sports, et dernièrement il nous a montré des extraits de MMA, raconte Jayson Tatum. Il est un grand fan de ce sport, et on a pu bien voir que c’est au moment où les combattants se relâchent, parce qu’ils pensent avoir gagné, qu’ils sont le plus vulnérables. Entre nous, on s’est dit : il ne faut pas se relâcher, aussi longtemps que cela prendra. » Plus qu’une victoire, à l’occasion de l’une des quatre prochaines rencontres, et Boston décrochera le 18e titre de son histoire, un record en NBA.