Draxler soigne ses débuts au PSG

Arrivé début janvier dans la capitale pour près de 40 M€, le champion du monde allemand se fait petit à petit sa place dans l'équipe. Au point d'être titulaire ce samedi après-midi à Rennes.

Draxler a assuré qu'il allait marquer face à Rennes, pour sa première sortie en Ligue 1. A condition qu'Unai Emery le titularise.
Draxler a assuré qu'il allait marquer face à Rennes, pour sa première sortie en Ligue 1. A condition qu'Unai Emery le titularise. (LP/ARNAUD JOURNOIS.)

    L'Allemagne ne semble pas le regretter mais Paris commence déjà à l'apprécier. En guise de cadeau de départ, le magazine « Kicker » a même récemment affublé Julian Draxler du titre de joueur le plus décevant de Bundesliga. Inquiétant pour le PSG qui a déboursé, début janvier, près de 40 M€ pour s'attacher ses services ?

    Ces derniers mois, l'attaquant de la Mannschaft, titulaire lors du dernier Euro, n'était effectivement que l'ombre de lui-même. Blessé en novembre, le joueur de Wolfsburg n'a retrouvé son entrain et son sourire que lors des dernières semaines de l'année. Hasard ou coïncidence, c'est au même moment, début décembre, que l'approche du PSG se concrétise. Après de nombreux allers-retours entre les différentes parties, un contrat de quatre ans et demi finit par prendre forme. Quant à la négociation entre clubs, elle accouche d'un transfert à 38 M€. Assorti d'un « petit » bonus de 1,5 M€ à condition que le PSG se qualifie cette saison ou la saison prochaine pour une demi-finale de Ligue des champions.

    Débarrassé de son étiquette d'enfant prodige, international allemand dès l'âge de 18 ans, Julian Draxler tourne alors la page sans regrets. Le PSG lui trouve d'abord un nid douillet au Royal Monceau, un palace de l'Ouest parisien à deux pas de l'Arc de Triomphe où Jesé et Krychowiak ont eux aussi posé leurs valises l'été dernier. Comme souvent, le PSG prend en charge les frais d'hébergement de sa dernière recrue.

    Il possède quelques bases en français

    Dans un établissement où la suite « présidentielle » coûte 25 000 € la nuit, le club parisien bénéficie toutefois de tarifs très bien négociés, les murs de l'hôtel étant la propriété d'un groupe qatarien. Avec sa compagne de longue date, Lena, aperçue au Parc en milieu de semaine, Draxler peut même profiter de la piscine pour se détendre en fin de journée.

    Dans le vestiaire parisien, l'intégration se fait dans la bonne humeur. Installé entre deux « anciens », Thiago Silva et Maxwell, le champion du monde (en 2014, au Brésil), décrit comme souriant, enjoué et plutôt vif intellectuellement, cultive pour l'instant une image de coéquipier modèle. Il dispose même de quelques bases en français, héritage d'une scolarité pas si lointaine. Des formules de politesse pour l'essentiel, mais assez pour échanger avec les préparateurs physiques qui l'ont accompagné ces derniers jours après une petite blessure à la cuisse. En milieu de semaine, Draxler a d'ailleurs assuré à l'un d'entre eux qu'il allait marquer face à Rennes, pour sa première sortie en Ligue 1. A condition qu'Unai Emery le titularise. Cela ressemblait autant à une prémonition qu'à un message pour son nouveau coach.

    RENNES-PSG

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