Équipe de France : mis de côté, Antoine Griezmann garde « respect » et « affection » pour Didier Deschamps

Mis sur le banc à plusieurs reprises par Didier Deschamps, Antoine Griezmann est revenu sur son mauvais passage chez les Bleus. Le vice-capitaine de l’Équipe de France s’est confié à Téléfoot sur les difficultés rencontrées, notamment vis-à-vis de son changement de poste.

Antoine Griezmann lors de la défaite contre l'Italie. LP/Frédéric Dugit
Antoine Griezmann lors de la défaite contre l'Italie. LP/Frédéric Dugit

    Le vice-capitaine de l’équipe de France Antoine Griezmann a « toujours un immense respect et cette affection pour » Didier Deschamps, même si le sélectionneur l’a parfois mis sur le banc, a-t-il assuré dimanche dans l’émission Téléfoot à la veille du match des Bleus face à la Belgique, à Lyon.

    « Je lui dois énormément, c’est toujours une fierté, une joie immense de jouer pour lui et de tout donner sur le terrain pour lui », a insisté « Grizou », deux fois remplaçant à l’Euro 2024, contre la Pologne (1-1) et en demi-finale contre l’Espagne (défaite 2-1).

    C’était « agaçant » de se retrouver sur le banc, a reconnu Griezmann, mais « il faut respecter, même si toi tu es en colère ou triste. L’équipe avant tout ». « L’Euro, ça n’a pas été ma meilleure compète », a-t-il admis. Le natif de Macon a également avoué avoir ressenti « beaucoup de frustration, de colère, de tristesse » au cours du tournoi.

    « Je ne me suis jamais senti au cœur du jeu comme j’aime. Moi ça a toujours été dans l’axe, cette sensation de liberté. J’ai besoin de ça pour me sentir bien mentalement. Mon jeu passe énormément par ma tête, mon mental. Si je suis heureux, tout va bien. Si j’ai des doutes et des questions, on le voit direct. C’est ce qui est arrivé à l’Euro, a expliqué la légende de l’Atlético Madrid. Il faut que je sois libre dans ma tête, heureux et être au cœur du jeu pour me régaler et régaler les autres. »

    En Allemagne, il a connu « beaucoup de changements tactiques, de position. C’était compliqué, mais il fallait faire avec. Si j’arrive à mettre ces deux buts contre les Pays-Bas (0-0), je pense que j’aurais fait un autre Euro ».

    À 33 ans, le troisième joueur au nombre de sélections (136, 44 buts), plus très loin du record d’Hugo Lloris (145 sélections), a « toujours envie de jouer pour représenter la France. Après, à Deschamps de choisir ».