Ligue 1 : historique, Brest jouera le Ligue des champions la saison prochaine

À l’issue d’une 34e journée et d’une saison totalement folle, le Stade Brestois a obtenu sa qualification directe pour la Ligue des champions. Ce sera sa première campagne européenne.

Les Brestois célèbrent leur qualification en Ligue des champions sur la pelouse de Toulouse après leur victoire en Haute-Garonne. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP)
Les Brestois célèbrent leur qualification en Ligue des champions sur la pelouse de Toulouse après leur victoire en Haute-Garonne. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP)

    Mahdy Camara, Jordan Amavi, Kenny Lala. La triplette gagnante. Les chevaux sur qui il fallait miser. Par trois buts superbes, les Brestois se sont imposés à Toulouse (0-3) et ont accroché les étoiles de la Ligue des champions, avec une qualification directe pour la coupe aux grandes oreilles, en terminant troisièmes (meilleur classement de son histoire).

    « Ce final, ce dénouement, c’est fou. C’est difficile d’aller plus haut en termes d’émotions. Je ne crois même pas avoir ressenti ce genre d’émotions en tant que joueur. » Ému au micro de Canal +, l’entraîneur Éric Roy a eu du mal à trouver les mots pour décrire ce qu’il ressentait. La saison prochaine, il lui faudra les trouver pour pousser ses joueurs dans la plus belle des compétitions de clubs.

    « Merci aux Niçois »

    Et si la fête est encore plus belle, c’est parce que les buts brestois étaient tout aussi magnifiques. La frappe en une touche de Mahdy Camara dans la lucarne (48e), puis le coup franc direct de Jordan Amavi (54e). Ce dernier n’avait joué qu’une seule minute cette saison contre le Stade de Reims, et il était titulaire pour la première fois. Il a marqué un but splendide et donné une avance définitive à ses partenaires, jusqu’au troisième but de Kenny Lala.

    « Jordan a galéré toute la saison. Il a travaillé dur, il est récompensé. C’est à l’image de notre équipe : juste une bande de potes incroyable. » Le milieu offensif Romain Del Castillo, au micro de Prime Video sait reconnaître ce qu’ont connu ses partenaires. L’exemple d’une équipe consciente de la force du collectif.

    La soirée était indécise. Au coup d’envoi, Brest était quatrième, Lille troisième et recevait Nice (5e). Dans un match à rebondissements, les Niçois ont arraché le nul pour le plus grand bonheur de Romain Del Castillo : « Merci aux Niçois, ils ont fait le job. »

    « Je suis tellement fier de mes joueurs. On a envie d’exploser de joie, de pleurer », confie Éric Roy, dithyrambique envers ses joueurs, sous le choc après une telle soirée. Le meilleur entraîneur de Ligue 1 cette saison va pouvoir prendre des vacances bien méritées et se tourner sereinement vers le prochain exercice. La tête dans les étoiles, les Brestois vont pouvoir savourer afin d’atterrir en douceur sur terre et relancer la machine la saison prochaine… En Europe.