«C’est vraiment lui la star» : après PSG-Brest, Brendan Chardonnet encense Kylian Mbappé

En conférence de presse d’après-match, le défenseur brestois a tenu des propos élogieux à l’égard de Kylian Mbappé, qui a su lui glisser le ballon entre les jambes pour l’ouverture du score ce samedi.

Brendan Chardonnet a souffert face à la vivacité de Kylian Mbappé ce samedi soir au Parc des Princes. AFP/STEPHANE DE SAKUTIN
Brendan Chardonnet a souffert face à la vivacité de Kylian Mbappé ce samedi soir au Parc des Princes. AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

    Les Brestois, battus ce samedi par le PSG (2-0), savaient que la tâche ne serait pas simple. Ils savaient aussi que le moindre cadeau fait à Paris se payerait cash. Cela s’est confirmé malgré de belles situations en début de partie. Irvin Cardona aurait pu mettre Brest sur orbite sans un bel arrêt de Gianluigi Donnarumma (10e). Le tournant du match, selon le capitaine Brendan Chardonnet.

    « On a eu l’occasion de mener au score, on savait qu’on ne pourrait pas en avoir cinq ou six, et c’est frustrant de ne pas avoir marqué ce premier but, regrettait le défenseur en conférence de presse. Si on mène 1-0 au bout de 10 minutes, le match n’est plus le même. C’est vraiment une occasion nette, on ne peut pas être mieux placé pour marquer un but… »

    Par la suite, les Parisiens sont montés en puissance et Mbappé a fait le reste pour ouvrir le score sur une action où Chardonnet, justement, lui laisse le temps de fixer, fermer son pied et tromper Marco Bizot avec l’aide du poteau (1-0, 32e). « C’est la classe d’un garçon comme Mbappé, analyse le défenseur. Je ne veux pas trop m’approcher, il glisse le ballon entre mes jambes et Marco ne peut rien faire. Ils sont ultra-efficaces, encore plus Mbappé. Tout lui réussit depuis le début de la saison, Il est vraiment la tête de gondole de cette équipe, encore plus sans Messi et Neymar, on le ressent sur le terrain. C’est lui la star, celui qui peut débloquer les situations. On essaye de le canaliser, mais ce n’est pas facile. »

    « Ils étaient plus forts que nous, il n’y avait pas match »

    Au micro de Canal +, l’attaquant Jérémy Le Douaron exprimait « un peu de regret par rapport à la première mi-temps. (…) Face à ce genre d’équipe, ça se paye cash. Mais on a été solides défensivement, ils nous ont fait courir mais on n’a rien lâché et je suis fier de l’équipe quand même. On a joué avec nos forces avec des joueurs qui vont vite devant mais on n’a pas été assez efficaces. »

    Même constat pour l’entraîneur Michel Der Zakarian qui a tout de même reconnu la supériorité de l’adversaire lors de son intervention : « On a joué une équipe bien plus forte que nous, qui nous a confisqué le ballon en deuxième mi-temps. Ils auraient pu marquer plus de buts. On a contré des ballons sur la ligne, le gardien a fait des arrêts, on ne perd que 2-0. Ils étaient plus forts que nous, il n’y avait pas match. »