Coupe de France de handball : Paris dans le dernier carré, c’est fini pour Créteil et Ivry

Ce dimanche en quarts de finale, les Parisiens ont facilement disposé de Dunkerque quand les Cristoliens et les Ivryens ont subi la loi de Montpellier et Nantes.

 Dylan Nahi et les Parisiens marchent sur l’eau depuis le début de saison.
Dylan Nahi et les Parisiens marchent sur l’eau depuis le début de saison. LP/Icon Sport/Pierre Costabadie

    Les quarts de finale de la Coupe de France n'ont pas réservé de surprises, bonnes ou mauvaises, pour les trois clubs franciliens encore en lice ce dimanche 8 mars. Logiquement, le PSG a rejoint le dernier carré alors que Créteil et Ivry ont quitté la compétition.

    Le PSG ne laisse aucune miette à Dunkerque

    Irrésistible et impressionnant de maîtrise dans l'Hexagone depuis le début de saison, le PSG a encore enclenché le rouleau compresseur à Coubertin. Dunkerque (7e de Starligue après trois revers d'affilée) n'a pu que constater les dégâts causés par le leader invincible du championnat, victorieux de plus de dix buts en toute logique (32-21).

    Malgré les arrêts de Samir Bellahcene, l'ancien gardien de Massy, les Nordistes ont rapidement été décrochés (8-3, 12e). Les quatre longueurs de retard à la pause (16-12) ou encore à la reprise (21-17, 40e) n'ont pas tenu sous les coups de boutoir de Nedim Remili, en grande forme, ou Mikkel Hansen.

    « On a fait un match sérieux et on a su mettre du rythme, sans jamais se relâcher, s'est félicité le capitaine parisien Luka Karabatic au micro de La Chaîne L'Equipe. L'an dernier, on a été éliminé prématurément de cette Coupe de France (NDLR : en quarts de finale à Montpellier), et on a à coeur d'aller au bout. »

    Déjà vainqueur du Trophée des champions, le PSG est toujours en course pour réaliser le Grand Chelem. Leaders invaincus en Starligue (17 victoires et un nul), avec six points d'avance sur Nantes, qualifiés pour le Final Four de la Coupe de la Ligue le week-end prochain au Mans et futurs 8es de finalistes de la Ligue des champions, les hommes de Raul Gonzalez tenteront de décrocher la 5 e Coupe de France de l'histoire du club après 2007, 2014, 2015 et 2018.

    Créteil fait trembler Montpellier

    Montpellier (4e de Starligue) a beau avoir perdu un peu de sa superbe, le défi était élevé pour Créteil, même revigoré par deux succès en championnat contre Istres (27-26) et à Chartres (30-29). La lanterne rouge de l'élite a été pourtant à deux doigts de réaliser un énorme exploit dans sa salle à l'issue d'une irrespirable remontada. Maigre consolation, les Cristoliens sont sortis par la grande porte, battus seulement à l'issue de la séance des pénaltys (31-32) après un nul (28-28) dans le temps réglementaire.

    La journée était bien mal engagée pour les hommes de Pierre Montorier, décrochés au tableau d'affichage à partir du premier quart d'heure et victimes d'un gros trou d'air sans but de neuf minutes (7-14, 26e). Menés de huit longueurs (13-20, 38e) puis encore de cinq à moins de cinq minutes de la fin (23-27, 56e), les Béliers ont réussi le tour de force d'égaliser à quatre secondes du terme par Yoann Gibelin, peu en réussite jusque-là (3/8 aux tirs).

    Mais les jets de 7 m leur auront finalement été fatals. Si le portier cristolien Dylan Soyez a repoussé la tentative de l'ancien de la maison, Hugo Descat, Boïba Sissoko, comeilleur marqueur cristolien du match avec Valentin Aman (7 buts chacun), a envoyé la sienne sur le poteau avant que Javier Borragan ne bute sur le portier montpellierain. Le rêve est passé.

    Ivry explose à Nantes

    La mission semblait encore plus impossible pour Ivry, en déplacement à Nantes, dauphin du PSG en championnat. Et en effet, le premier non-relégable (12e) de Starligue n'a pas pesé bien lourd dans l'antre du « H », surnom du club nantais, victorieux dans les grandes largeurs (43-26).

    Menées de bout en bout, les troupes de Sébastien Quintallet ont rapidement été submergées par les vagues locales (72 % aux tirs contre seulement 53 à Ivry). Les 21 pertes de balles ont été rédhibitoires pour les Ivryens. Tant et si bien que la messe était dite à la pause (24-12).

    Malgré le 8/10 aux tirs de Mohamed Antonin, les Val de Marnais auront vécu l'enfer jusqu'au bout, subissant leur plus lourde défaite de la saison, et de loin.