Finale PSG-Bayern : «On n’a peur de personne», assure Benjamin Pavard

La finale de la Ligue des champions opposera dimanche le Bayern Munich au PSG. Les acteurs de ce sommet se penchent déjà sur cette affiche pleine de promesses.

 Benjamin Pavard, à gauche, heureux de la qualification du Bayern Munich pour la finale.
Benjamin Pavard, à gauche, heureux de la qualification du Bayern Munich pour la finale. REUTERS

    Ils en salivent déjà. PSG - Bayern Munich s'avance dimanche en finale de la Ligue des champions et les acteurs de ce sommet en parlent avec gourmandise.

    Le champion du monde Benjamin Pavard, déjà intégré à la culture allemande, bombe le torse et montre les pectoraux. « Une finale de rêve, oui, glisse le défenseur central qui pourrait débuter en raison du pépin musculaire de Jérôme Boateng, qui a dû sortir contre Lyon. Ce sera un très bon match avec deux grandes équipes. On va se préparer comme il faut. Paris a une équipe complète, mais on n'a pas à avoir peur. On est sereins. On est le Bayern Munich, on n'a peur de personne. »

    Son entraîneur, Hansi Flick, se montre davantage diplomate avec plein de compliments pour Paris et son homologue et compatriote, Thomas Tuchel. « Il fait un super boulot, commente Flick. Son équipe fonctionne très bien. Il réalise un travail exceptionnel. Je me réjouis de le voir dimanche. » Il narre même cette confidence surprenante : « Je lui ai rendu visite une fois » à Paris. On aimerait déjà tout connaître de cette rencontre dans la capitale.

    «Le Bayern souffre sur les côtés»

    Alors que Manuel Neuer se réjouit de tomber sur « des attaquants de classe mondiale » en évoquant Neymar et Mbappé, Flick ose une comparaison entre Lyon et Paris à ce niveau. « Il n'y a pas beaucoup de différences entre la ligne d'attaque de Lyon et du PSG. Memphis est un attaquant de classe mondiale. » Peut-être. Mais l'arrivée de la DMN (Di Maria, Mbappé, Neymar) pourrait quand même lui réserver des surprises.

    Tout à son désespoir, Rudi Garcia ne s'est pas vraiment épanché à l'instant de commenter cette finale qui se dérobe sous ses pieds. « Je n'ai pas envie d'en parler, souffle le coach de Lyon. Disons que ce sont deux équipes construites pour gagner la Ligue des champions. »

    Mais le technicien pense en creux qu'il y a un coup à jouer pour Paris, vraiment. « Le Bayern, c'est une équipe très efficace. J'avais demandé à prendre les espaces dans le dos de la défense et ce sont nos deux premières occasions qui arrivent comme cela, avec Memphis lancé en profondeur et Karl Toko Ekambi qui frappe sur le poteau, souligne l'ancien coach de Marseille et Lille. Le Bayern souffre sur les côtés. J'avais demandé aussi d'écarter le jeu sur la largeur. On l'a fait mais pas assez. On les a fait douter et, ça, c'est plutôt bien. On nous promettait l'enfer et on ne l'a pas vécu. »

    Il peut récolter un maigre lot de consolation : voir le PSG prendre sa revanche sur Lyon et décrocher la lune dimanche.