PSG. Emery :  « Je veux que nos adversaires souffrent »

Unai Emery promet un accueil plus musclé à ses prochains adversaires au Parc des princes. A commencé par ce dimanche face à Rennes, en Ligue 1. 
Unai Emery promet un accueil plus musclé à ses prochains adversaires au Parc des princes. A commencé par ce dimanche face à Rennes, en Ligue 1.  LP/Fred Dugit

    Unai Emery attend avec impatience le retour de son équipe au Parc des Princes, deux semaines après le match nul contre l'OM (0-0. Avant la rencontre du PSG contre Rennes, ce dimanche à 20 h 45, il affiche ses ambitions d'une équipe beaucoup plus performante à domicile. Il attend « un grand match » et espère susciter la crainte chez ses rivaux.

    Comment appréhendez-vous votre retour au Parc des princes ?

    UNAI EMERY. Ces derniers temps, l'équipe a progressé, mais il reste beaucoup de choses à améliorer. Rennes, c'est un match difficile contre un adversaire qui va bien, qui a 20 points. C'est important pour moi de gagner, mais aussi la manière dont nous allons gagner demain. Nous avons fait des matchs nuls à domicile. Nous avons besoin que tous nos adversaires soient en grandes difficultés au Parc. Je veux une équipe qui joue bien, qui attaque et défend avec intensité, qui est agressive. Je veux que les adversaires souffrent chez nous.

    Quelle est votre marge de progression ?

    Nous sommes troisièmes, nous avons besoin de faire mieux en championnat. Il nous manque encore un pourcentage important. J'ai parlé avec l'équipe pour qu'elle s'améliore. Après notre dernier match nul contre Marseille, nous voulons faire un grand match. Gagner avec une identité claire sur le terrain, de l'intensité à chaque minute.


    Vous avez effectué très peu de rotation lors des derniers matchs, hors blessure. Cela sera-t-il de nouveau le cas ?

    Je pense seulement à demain. Je veux faire un grand match et je vais mettre les meilleurs pour faire un grand match.


    La concurrence est-elle figée ?

    La concurrence est importante pour chercher le meilleur de l'équipe. La saison est longue. Nous allons disputer beaucoup de compétitions. Je suis content des joueurs. La confiance compte aussi. C'est bon que tous les joueurs soient en forme, préparés quand ils arrivent sur le terrain. Le mieux, c'est que je sois en difficulté pour composer le groupe de 18 et faire mon équipe de départ.


    ​​​​​​​Avez-vous parfois douté depuis votre arrivée au PSG ?

    Je suis très occupé tous les jours, pour connaître les joueurs, les adversaires. Je suis très motivé par le championnat, par la Ligue des champions. Je suis content d'être à Paris.


    Comment jugez-vous la trajectoire d'Adrien Rabiot, appelé chez les Bleus ?

    La progression d'Adrien est très bonne. C'est très bien pour moi, pour l'équipe et pour le PSG que des joueurs soient appelés en équipe nationale. Il a un grand chemin devant lui ici au PSG et en équipe de France. Sa progression est claire, avec les qualités physiques et techniques. Au niveau mental, comme il l'a dit, il a un peu grandi sur tous les plans.


    ​​​​​​​Jesé pourrait-il avoir un temps de jeu supérieur ?

    Jesé affiche une bonne progression. Il est bien à l'entraînement. Pendant les minutes qu'il a jouées, il a été bon. Il faut de la patience, progresser à l'entraînement et en match. C'est la même chose pour les autres, je suis content de la manière dont ils se préparent et dont ils rentrent sur le terrain. L'équipe est motivée. Les joueurs sont bien ensemble.


    ​​​​​​​Kimpembe est rarement dans le groupe ces derniers temps. Paye-t-il le fait de ne pas prolonger son contrat ?

    Dans le groupe, j'ai Thiago Motta et Krychowiak qui peuvent dépanner en cours de match quand il y a besoin de jouer quelques minutes en défense centrale. Mais si demain Thiago Silva ou Marquinhos ne sont pas bien, c'est Kimpembe qui va débuter. Sa situation personnelle à propos de son contrat concerne lui et le club, mais elle n'entre pas en ligne de compte pour moi.