PSG : neuf mois après sa blessure, Timothée Pembélé savoure son retour

Le jeune défenseur parisien, victime d’une rupture des ligaments croisés le 10 avril 2022, a disputé son premier match officiel lundi, à Lens. Retour sur les derniers mois difficiles qu’il a eu à traverser.

Timothée Pembélé a joué près d'une heure contre les amateurs du Pays de Cassel. (Photo by Franco Arland/Icon Sport)
Timothée Pembélé a joué près d'une heure contre les amateurs du Pays de Cassel. (Photo by Franco Arland/Icon Sport)

    La fin d’une longue galère. Après neuf mois compliqués où il a fallu tenir moralement, physiquement, et garder l’espoir de jours meilleurs, Timothée Pembélé a retrouvé le sourire, lundi soir, pour son retour sur les terrains en match officiel, au stade Bollaert-Delelis, à l’occasion de la victoire parisienne contre les amateurs de l’US Pays de Cassel (0-7). Titulaire dans le couloir droit en l’absence de Nordi Mukiele (blessé) et Achraf Hakimi, qui l’a remplacé à l’heure de jeu, le jeune défenseur de 20 ans a mis de côté les durs moments pour rendre une copie sobre et sans impair.

    289 jours séparaient ce match du 10 avril 2022, où lors d’une victoire des Girondins de Bordeaux contre Metz (3-1) en fin de saison dernière, le Parisien était victime d’une rupture des ligaments croisés du genou. Il entamait alors son chemin de croix. Sans aucun doute, la période la plus difficile de sa jeune carrière. « Refaire un match titulaire avec le PSG me fait très plaisir, je voulais surtout prendre du plaisir, je l’ai fait et je suis content de la victoire. Tous mes coéquipiers et le staff m’ont aidé pour ça. C’est bon pour le moral », confiait Pembélé au micro de BeIN Sports après son retour en compétition.

    Prêté la saison passée à Bordeaux, où il avait montré de bonnes choses avant sa grave blessure (28 matchs, 3 buts), Timothée Pembélé s’était donné le temps de revenir sans griller les étapes. Avec son entourage, il avait coché la dernière trêve liée à la Coupe du monde pour se rapprocher d’une reprise en compétition. Opéré par le très réputé professeur Bertrand Sonnery-Cottet, à Lyon, comme Zlatan Ibrahimovic ou Nabil Fékir avant lui, c’est à Capbreton (Landes) qu’il avait entamé sa rééducation pendant près d’un mois. Rentré dans le Val-d’Oise l’été dernier, il a pu compter sur le soutien de sa famille dans les moments où la douleur pouvait parfois se réveiller, alors qu’il enchaînait les allers-retours entre Paris et le centre national du football à Clairefontaine pour suivre sa réathlétisation.

    « Il est très sérieux et bien encadré »

    Entre-temps, le PSG a opéré un vaste chamboulement interne, mais la nouvelle direction sous l’impulsion de Luis Campos l’a vite rassuré sur ses intentions à son égard. « Timothée, je le vois chaque jour venir travailler. Il est très sérieux et bien encadré par notre staff médical. Je ne sais pas comment cela se passera en deuxième partie de saison pour le moment. Le plus important, c’est qu’il puisse retrouver des sensations petit à petit », disait Christophe Galtier à la mi-novembre.

    Après trois semaines de reprise progressive avec le groupe des moins de 19 ans, Timothée Pembélé a repris partiellement au camp des Loges avec l’équipe première, début décembre. Puis de manière complète en séance collective juste après Noël, alors que l’ensemble des internationaux n’avaient pas encore fait leur retour du Qatar. Il a alors pu s’exprimer et convaincre son entraîneur qu’il était sur la bonne pente.

    La semaine passée, il avait déjà retrouvé le goût de l’effort en match pour quelques minutes à Riyadh (Arabie saoudite) contre Cristiano Ronaldo et consorts. Une première danse qui en a donc appelé une seconde quelques jours plus tard. Le bout du tunnel, enfin, pour l’international Espoirs (1 sélection) que Thomas Tuchel avait lancé en Ligue 1, le 28 novembre 2020… contre Bordeaux.