XV de France : « On a l’impression que le terrain tremble un peu »... Le Vélodrome fascine Charles Ollivon

Le XV de France, qui affronte la Namibie ce jeudi soir (21 heures) à Marseille, a toujours connu de grandes ambiances au stade Vélodrome. Au point de donner des frissons au troisième ligne des Bleus.

Charles Ollivon et les Bleus sont impatients d'en découdre face à la Namibie au stade Vélodrome de Marseille. AFP/ Anne-Christine Poujoulat
Charles Ollivon et les Bleus sont impatients d'en découdre face à la Namibie au stade Vélodrome de Marseille. AFP/ Anne-Christine Poujoulat

    Les Bleus n’ont pas traîné sur la pelouse du stade Vélodrome. A la veille d’affronter la Namibie ce jeudi soir (21 heures) à Marseille, les joueurs de Fabien Galthié ont effectué une petite mise en place d’une demi-heure environ autour de 13h30 ce mercredi. Juste le temps ensuite, pour Charles Ollivon, de passage devant la presse, d’exprimer ses attentes et son envie d’en découdre dans un chaudron acquis à la cause des Tricolores.

    Comment abordez-vous ce match contre la Namibie ?

    CHARLES OLLIVON. Une victoire est obligatoire. On va d’abord s’appliquer à gagner le match, à construire notre succès et évidemment on va donner le maximum pour faire des choses qu’on a travaillées toute la semaine, pour mettre notre jeu en place. Nous devons être clairs sur notre jeu pour sortir du match avec la banane et profiter d’une belle soirée et passer une bonne semaine derrière. C’est l’objectif. Il faut profiter. Oui, il y a de la pression mais quel bon moment à passer ! Il faut se régaler.

    Était-il important pour les titulaires de la victoire contre la Nouvelle-Zélande (27-13) de rejouer deux semaines après ?

    Oui, oui, nous avons besoin de jouer. Nous sommes pas mal à être restés dans les tribunes la semaine dernière (victoire 27-12 contre l’Uruguay à Villeneuve-d’Ascq). Nous sommes contents de retrouver ce stade, de porter ce maillot contre la Namibie, de continuer notre route.

    Que vous inspire justement le stade Vélodrome ?

    Le Vélodrome, ça parle à tout le monde. Tout monde connaît l’ambiance ici. On a des frissons. J’ai le souvenir, lors du match contre l’Afrique du Sud (victoire des Bleus 30-26 le 12 novembre 2022), d’une pénalité de Cheslin Kolbe. On ne s’entendait pas parler. On se regardait sur le terrain et on ne comprenait pas ce qu’il se passait. Ce sont des ambiances qui marquent. Ce sont des matchs incroyables. On a même l’impression des fois que le terrain tremble un peu. C’est vraiment plaisant aussi pour nous les joueurs. C’est excitant de venir jouer dans cette enceinte. Quand on joue dans des ambiances comme ça, il y a un petit plus. C’est fort.

    Parlez-nous de votre association inédite avec Anthony Jelonch et François Cros en troisième ligne...

    C’est la première fois mais cela ne change pas beaucoup de choses car Anthony est juste décalé en huit. On se connaît bien tous. Chacun son rôle, chacun sa position. On s’apprécie, on aime bien jouer ensemble, on a des automatismes qui fonctionnent bien. Chacun de nous a connu des blessures mais nous sommes revenus et nous prenons du plaisir.