Le Plessis-Bouchard : un homme de 79 ans en urgence absolue après une intoxication au monoxyde de carbone

Les pompiers du Val-d’Oise ont évacué ce dimanche six personnes intoxiquées au monoxyde de carbone à cause d’un défaut de leur chaudière à gaz. L’une des victimes, âgée de 79 ans, est dans un état critique.

Les pompiers du Val-d’Oise sont évacué ce dimanche 12 décembre six personnes intoxiquées au monoxyde de carbone à cause d’une défection de leur chaudière à gaz au Plessis-Bouchard. L’une des victimes, âgée de 79 ans, se trouve dans un état critique. LP/ M.G.
Les pompiers du Val-d’Oise sont évacué ce dimanche 12 décembre six personnes intoxiquées au monoxyde de carbone à cause d’une défection de leur chaudière à gaz au Plessis-Bouchard. L’une des victimes, âgée de 79 ans, se trouve dans un état critique. LP/ M.G.

    Leur chaudière était défectueuse. Six victimes, dont un homme de 79 ans en urgence absolue, ont été évacuées vers 9h45 ce dimanche 12 décembre rue Marcellin-Berthelot au Plessis-Bouchard (Val-d’Oise) après une intoxication au monoxyde de carbone (CO). Au total, l’intervention des pompiers a duré environ deux heures trente. Tous les occupants de cette habitation individuelle ont été pris en charge par le centre hospitalier d’Eaubonne.

    À l’origine, le problème proviendrait du déchaussement d’un flexible d’évacuation de leur chaudière à gaz. Parmi les victimes, deux femmes âgées de 43, 29 ans, un homme de 47 et deux enfants, une petite fille de 4 ans et un garçon de 6 ans, se trouvent eux en urgence relative. Cinq camions et dix-huit pompiers sont intervenus sur place pour évacuer la maison. En tout, il a fallu trois ambulances pour transporter l’ensemble des victimes, dont l’homme de 79 ans dans un état critique.

    « Le taux qu’on a relevé sur place était très élevé »

    Les pompiers disposent en permanence sur eux d’un détecteur de monoxyde de carbone. Ce dernier s’est immédiatement déclenché à leur arrivée sur place. L’équipe a alors rapidement sécurisé la chaudière, avant de ventiler la pièce. « Le taux qu’on a relevé indiquait 880 particules par million de monoxydes de carbone (ppm), ce qui est très élevé, souligne le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) du 95. Quand on a quitté les lieux après la ventilation, il était passé à 17 dans les sous-sols et 35 dans les combles. C’est encore assez conséquent. » Après le départ des pompiers, toute l’installation chauffage a été vérifiée par le fournisseur GRDF.

    Ce type de gaz est particulièrement complexe à percevoir car il est inodore et incolore. Les symptômes avant-coureurs de l’intoxication commencent en général par des nausées ou des malaises, avant de s’aggraver. En ce moment, ce genre d’intervention est régulier selon le Codis 95. « En cette période, les habitants redémarrent leur cheminée. On a déjà eu quelques cas dans les environs, rapporte-t-il. Comme pour les noyades l’été, on effectue des campagnes de prévention l’hiver à ce sujet. »

    Dans ce cadre, chaque département recense les informations des interventions des pompiers vers un portail national. « On conseille aux habitants d’entretenir leurs chaudières. En général, les assurances préconisent de faire vérifier les installations et ramoner les cheminées. Il faut aussi régulièrement ventiler les pièces, insiste le Codis 95. C’est bien aussi de disposer d’un détecteur de monoxyde de carbone qui permet d’alerter en cas de fuite. »