Sarcelles : 700 personnes contrôlées depuis le début d’une nouvelle opération place nette
Les services de l’État ont lancé depuis le 13 mai une opération « place nette » sur la circonscription de Sarcelles. Quinze jours de contrôles en tout genre pour lutter plus particulièrement contre le trafic de stupéfiants.
Quinze jours d’intervention et de contrôles en tout genre sur Sarcelles, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel : les services de police multiplient depuis le 13 mai les opérations sur ce secteur du Val-d’Oise, dans le cadre d’une première opération « place nette » XXL dans le département. Un changement d’échelle par rapport aux précédentes opérations menées dans le Val-d’Oise depuis le mois de septembre dernier, lesquelles duraient quelques jours.
« L’opération va durer deux semaines, jour et nuit, week-end compris, avec l’objectif d’obtenir des effets durables sur cette circonscription qui est très surveillée », indique le directeur de cabinet du préfet du Val-d’Oise, Thomas Fourgeot, qui revendique « un travail de fond » sur le secteur. « Le trafic de stupéfiant est vraiment notre cible », ajoute-t-il en indiquant que six personnes ont été interpellées lors du lancement de la Place nette dans le cadre d’une enquête judiciaire sur un trafic de stupéfiants et placées en garde à vue. « Quatre véhicules ont été saisis au titre des avoirs criminels, ainsi que 20 000 euros, des armes de poing, de la résine de cannabis et un peu cocaïne. »
Un bilan établi ce jeudi faisait état de 44 personnes interpellées au total depuis le démarrage de l’opération. 700 personnes ont été contrôlées sur les différentes interventions, ainsi que 400 véhicules. Une quarantaine d’épaves ont été également enlevées.
Au-delà de la question des trafics de stupéfiants, la gare de Garges-Sarcelles est l’un des sites qui a mobilisé les forces de l’ordre, renforcées par des agents de la Suge (Surveillance générale de la SNCF), poursuit la préfecture. Une présence importante sur le parvis dans le but de lutter contre la vente à la sauvette de cigarette et les trafics en tout genre, lesquels s’accompagnent régulièrement de phénomène de rixe.
Une trentaine de commerces ont également fait l’objet de contrôle avec le concours de la DDPP 95 (Direction départementale de la protection des populations) et de l’Urssaf pour des actions contre la fraude. Ce sont notamment les débits de boissons qui ont été ciblés et parmi eux, le lounge-bar O’67 situé dans la rue Pierre-Brossolette, où les policiers, accompagnés de la douane et de l’Urssaf ont constaté la vente de tabac de contrebande. Six kilos de marchandise ont été détruits. Le contrôle a également permis de relever l’emploi d’une personne sans titre de séjour et plusieurs infractions à l’hygiène et à la sécurité.
