Triangle de Gonesse : les travaux de la future ligne 17 nord du Grand Paris Express bientôt interrompus ?

La rapporteuse publique devant la cour administrative d’appel de Paris a pointé des lacunes dans l’étude d’impact sur les espèces protégées de la ligne du supermétro. Un «espoir» selon le Collectif pour le Triangle de Gonesse, qui ne veut pas de gare au milieu des champs. La décision sera rendue le 30 septembre.

A l'annonce de la reprise des travaux sur la ligne 17, fin 2020, des militants s'étaient réunis pour protester contre l'urbanisation du Triangle de Gonesse. Une nouvelle marche sera organisée les 9 et 10 octobre. LP/Marie Persidat
A l'annonce de la reprise des travaux sur la ligne 17, fin 2020, des militants s'étaient réunis pour protester contre l'urbanisation du Triangle de Gonesse. Une nouvelle marche sera organisée les 9 et 10 octobre. LP/Marie Persidat

    C’est un énième rebondissement pour le devenir de la ligne 17 nord du Grand Paris Express. Lors de l’audience devant la cour administrative d’appel de Paris, jeudi dernier, la rapporteuse publique a en effet recommandé la suspension des travaux de cette ligne qui desservira Le Bourget RER (Seine-Saint-Denis) et Le Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), en passant notamment par la future gare du Triangle de Gonesse (Val-d’Oise).

    La cour examinait un recours pour son autorisation environnementale, déposé par plusieurs associations dont le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) et France Nature Environnement (FNE) Île-de-France. Elles s’opposent à l’artificialisation de ces terres et à leur desserte par le supermétro. Pour le CPTG, ni la cité scolaire, ni l’administration centrale, ni l’antenne du marché d’intérêt national de Rungis annoncées par le Premier ministre Jean Castex en mai dernier ne justifient la construction de cette gare.