Trois blessés à l’arme blanche lors d’une rixe causée par un différend à la mosquée de Goussainville

Trois hommes ont été blessés à coups de couteau, dont un grièvement. Un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé pour mettre fin à l’incident.

D’importants effectifs policiers ont été déployés sur place (Illustration). LP
D’importants effectifs policiers ont été déployés sur place (Illustration). LP

    Il était un peu moins de 22 heures, ce vendredi soir, lorsque les policiers ont dû intervenir avenue Albert-Sarraut, à Goussainville, pour une rixe opposant une trentaine d’individus devant une des mosquées de la commune fréquentée par la communauté turque. Arrivées sur place, les forces de l’ordre ont dû utiliser une grenade lacrymogène et une grenade de désencerclement pour mettre fin aux incidents.

    Trois participants à la rixe présentaient des blessures après avoir reçu des coups de couteau. Touchés respectivement au bras et à l’épaule, sans gravité, deux hommes âgés de 21 ans ont ainsi été évacués au centre hospitalier de Gonesse. Un troisième, âgé de 23 ans, a été plus gravement touché au dos, présentant une suspicion de perforation du poumon. Il a été pris en charge par les équipes du Smur et transporté, en urgence absolue mais sans pronostic vital engagé, vers l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière (Paris XIIIe).

    Un mauvais regard à l’origine de la bagarre ?

    Selon les victimes, un différend aurait eu lieu dans l’enceinte de la mosquée entre deux groupes de la communauté turque, qui sont sortis dans la rue pour s’expliquer. Une dispute peut-être liée à un mauvais regard échangé, qui a donc dégénéré et donné lieu à la rixe opposant une trentaine de personnes, dont l’une d’entre elles a fait usage d’un couteau. Les victimes n’ont pas souhaité déposer plainte, ni communiquer des éléments sur l’identité de leur agresseur, qui a pris la fuite.

    D’importants effectifs policiers ont été déployés sur place, et un dispositif de sécurisation de l’hôpital de Gonesse a été mis en place pendant que les victimes se faisaient soigner, afin d’éviter de nouveaux affrontements.