«Une page se tourne, mais oublier, je ne pourrai jamais» : pour Emilie, brûlée vive, enfin la délivrance

Après treize années de procédures judiciaires, la cour de cassation a rejeté le pourvoi de celui qui avait tenté d’assassiner Émilie en la brûlant vive lors d’un faux accident de la route en 2007 à Châtenay-en-France. Sa condamnation à vingt ans de réclusion est définitive.

Émilie, victime d'une tentative d'assassinat et brûlée vive, ne vivra pas un 3e procès. Le pourvoi en cassation de son agresseur, condamné à vingt ans de réclusion, a été rejeté. LP/DR
Émilie, victime d'une tentative d'assassinat et brûlée vive, ne vivra pas un 3e procès. Le pourvoi en cassation de son agresseur, condamné à vingt ans de réclusion, a été rejeté. LP/DR

    C’est un livre qui se referme, celui d’une survie miraculeuse suivie d’une longue procédure judiciaire. Et c’est pour Émilie une délivrance. La jeune femme, après deux procès devant la cour d’assises du Val-d’Oise puis la cour d’assises d’appel des Hauts-de-Seine l’an dernier, vient d’apprendre que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de son ancien petit ami, Yohann B.

    Ce dernier, aujourd’hui âgé de 36 ans, est donc définitivement condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir tenté de l’assassiner de la pire des manières, en l’aspergeant d’alcool à brûler puis en l’embrasant, lors d’un accident de voiture simulé. Il lui a infligé un coma et les souffrances les plus aiguës qu’un être humain peut subir, son visage emporté par les flammes, des hospitalisations à répétition dans le service des grands brûlés de l’hôpital Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine). Vingt ans, c’était aussi l‘âge d’Émilie au moment du crime.