60 % des projets du plan de relance déjà engagés

60 % des projets du plan de relance déjà engagés

    « Vous pouvez nous dire merci. Vous avez obtenu 6,1 M â?¬ sur les 8,12 M â?¬% de travaux de rénovation sur cette résidence universitaire », s'est satisfait Patrick Devedjian. Hier, le ministre chargé de la Relance était à Cachan, sur le campus de l'Ecole normale supérieure (ENS), pour visiter l'une des premières réalisations effectuées dans le cadre du plan de relance : un bâtiment de 270 logements de 12 m 2 et 20 m 2 dont 16 chambres pour personnes handicapées.

    Mis en place par le gouvernement, ce plan doit permettre de maintenir l'activité économique. « Sans cet argent, nous aurions ouvert un an plus tard, concède Serge Pieron, directeur du Crous (centre régional des oeuvres universitaires et scolaires). »

    Dans le Val-de-Marne, le plan atteint 150 M â?¬

    Frappant sur les murs pour en vérifier la solidité, jetant un oeil dans les salles de bain ou encore tançant les concepteurs du bâtiment d'un « c'est pas avec vous qu'on va faire des économies », c'est un Patrick Devedjian en forme qui a parcouru les étages de la résidence étudiante. « Mon devoir est de compter, résume le ministre. C'est de l'argent public, je suis garant des sommes du plan de relance. » Et dans le Val-de-Marne, le plan atteint 150 M â?¬ . Selon la préfecture, environ 60 % des projets concernés sont en cours de réalisation. « Cet argent est consacré à la rénovation urbaine à hauteur de 22 M â?¬ ,mais aussi à la mise en sécurité de bâtiments de l'enseignement supérieur, environ 400 000 â?¬ dans le Val-de-Marne, ou encore au changement de revêtement de l'autoroute A 4, poursuit la préfecture. Certains chantiers sont finis, comme la résidence étudiante de Cachan, certains sont en cours, comme l'A 4, d'autres vont commencer, comme la modernisation du tunnel de Champigny, pour 38,6 M â?¬ . »

    Un plan de relance qui, selon Jean-Yves Le Bouillonnec, député-maire PS de Cachan, mais aussi membre du comité de surveillance du plan à l'Assemblée, « concerne des projets qui étaient déjà engagés, mais il a le mérite de les accélérer, reconnaît l'élu. La question maintenant est : ce niveau d'activité pourra-t-il être maintenu ? Pour moi, non, on va dans le murâ?¦ »