Charenton : nouvelle rixe entre bandes devant le lycée Schuman

Elle a opposé lundi des jeunes de Charenton et d’Alfortville. La CPE a déposé plainte après avoir reçu du gaz lacrymogène.

 Charenton, ce mardi. Une nouvelle rixe a eu lieu devant le lycée Schuman. La CPE a porté plainte après avoir reçu du gaz lacrymogène.
Charenton, ce mardi. Une nouvelle rixe a eu lieu devant le lycée Schuman. La CPE a porté plainte après avoir reçu du gaz lacrymogène. LP/Boris Daube

    C'est sur ce même parvis qu'un jeune d'Alfortville âgé de 18 ans avait tiré avec un pistolet d'alarme sur un lycéen en octobre dernier. Un nouvel épisode de violence a eu lieu lundi aux abords du lycée Robert-Schuman à Charenton. Un énième affrontement entre des jeunes des deux villes.

    Cette fois, un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour violences volontaires aggravées à l'encontre de la conseillère principale d'éducation (CPE) de l'établissement.

    Les policiers ont été appelés vers 17 h 30 dans la rue de l'embarcadère suite à un affrontement entre deux bandes : l'une composée de jeunes de Charenton, l'autre de jeunes d'Alfortville. La CPE serait intervenue avec plusieurs surveillants afin de disperser les jeunes qui prenaient part à cette rixe. L'un d'eux a sorti une bombe lacrymogène et les a aspergés, sans viser particulièrement la CPE. Mais celle-ci a porté plainte.

    « Ce n'est pas nouveau, résumaient mardi deux élèves du lycée croisés près du gymnase Tony Parker. Ça a commencé il y a quelques mois, en octobre novembre ».

    La suite de l'épisode de ce week-end ?

    Ce qui s'est passé lundi pourrait avoir un lien avec un épisode survenu ce week-end. Une rixe a eu lieu sur le pont de Conflans samedi vers 21 heures. La police a dû intervenir pour faire cesser un attroupement qui s'était formé. Ils étaient une vingtaine regroupés sur le pont et auraient fait usage de gaz lacrymogène. Rapidement arrivée sur place, la police a interpellé treize mineurs, dont un d'Alfortville, les autres de Charenton et Saint-Maurice, mais n'a trouvé aucune arme. Personne n'a été blessé.

    Il y a un mois, un coup de feu avait été tiré dans un bus de la ligne 24, toujours entre deux bandes rivales. Possiblement avec une arme factice, mais la bagarre s'était produite au milieu d'autres passagers. Elle opposait une vingtaine d'adolescents.

    En janvier, c'est à la sortie d'un restaurant qu'avait eu lieu un affrontement entre des adolescents. Un jeune de cette dernière commune avait dû être hospitalisé après avoir reçu des coups de couteau, sans gravité.

    Comme à chaque fois, le motif de la bagarre était futile. « Là, ils se sont juste retrouvés dans le même restaurant », avait indiqué une source proche de l'enquête.