Grève : des maires « s’engagent » contre la réforme des retraites et ferment leurs services

À l’instar d’Anne Hidalgo (PS) à Paris, de nombreux élus de gauche en Île-de-France et dans l’Oise annoncent symboliquement des mairies mortes en « solidarité » avec les grévistes. Une manière aussi de permettre aux agents de gonfler les rangs du cortège parisien.

La mairie d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) sera fermée au public en «solidarité» avec le mouvement de grève contre la réforme des retraites. (Illustration) LP/Marine Legrand
La mairie d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) sera fermée au public en «solidarité» avec le mouvement de grève contre la réforme des retraites. (Illustration) LP/Marine Legrand

    Des bambins à déposer à la crèche ? Une inscription scolaire à faire ? Une demande à déposer au service urbanisme ? Il va peut-être falloir s’y prendre à deux fois ce mardi 31 janvier. De nombreux maires d’Île-de-France et de l’Oise ont décidé de fermer les services communaux, en « solidarité » avec le mouvement de grève nationale contre la réforme des retraites.

    Dès la semaine dernière, Anne Hidalgo (PS) à Paris, a ouvert la voie, en annonçant « fermer l’accueil au public ». L’ex candidate à la présidentielle « répondait » ainsi à l’appel lancé par le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, jugeant « la situation beaucoup trop grave ». Non sans soulever les railleries de son opposante Rachida Dati (LR) qualifiant de « gadget » pareille décision.