« On a toujours des surprises » : dans les pas d’un inspecteur, chargé de compter les élèves à la rentrée
À chaque rentrée scolaire, les inspecteurs de l’Éducation nationale (IEN) mènent des opérations de comptage potentiellement déterminantes en vue d’ouvertures ou de fermetures de classes. Nous avons suivi un IEN mobilisé ce lundi matin dans plusieurs écoles de Créteil (Val-de-Marne).
Les rentrées scolaires sportives, Jean-Michel Girone ne connaît que trop. « C’est un peu la course, mais ça va, je compte vite », précise cet ancien professeur des écoles qui effectue ce lundi 4 septembre sa vingtième rentrée en tant qu’inspecteur de l’Éducation nationale (IEN) dans le Val-de-Marne. Effectuée au même moment par de nombreux homologues à travers la France, sa mission de la matinée est assez simple sur le papier mais pas moins déterminante : directement et en s’appuyant sur les cahiers d’appel, il compte des écoliers, en vue de potentielles ouvertures et fermetures de classes.
Sa tournée le mène dans quatre écoles de la circonscription de Créteil 1, qui en compte seize. Ici, une ouverture conditionnelle est évoquée. Là, c’est au contraire une fermeture qui est en balance. Ces comptages ont donc leur importance et ils sont très attendus en haut lieu. « Mes collègues et moi devons faire remonter ces chiffres à la direction académique avant ce midi », glisse Jean-Michel Girone. Anne-Marie Bazzo, la directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du Val-de-Marne, en prendra connaissance dans la foulée et les présentera ce mardi 5 septembre lors d’une réunion avec des représentants syndicaux.
