Qualité des eaux dans le Val-de-Marne : sous terre, trois microtunneliers creuseront non-stop dès février

Ces engins, baptisés par les élues du département ce mercredi, vont avancer sur 1,5 km entre L’Haÿ-les-Roses et Chevilly-Larue pour pouvoir séparer les eaux usées des eaux pluviales. Un chantier à 50 millions d’euros qui doit être terminé pour les Jeux olympiques.

Chaque microtunnelier peut creuser jusqu'à dix mètres par jour. LP/Marion Sillion
Chaque microtunnelier peut creuser jusqu'à dix mètres par jour. LP/Marion Sillion

    Une odeur de champagne flotte dans l’air glacé de ce mercredi matin de janvier, sur la base de vie du chantier. Trois microtunneliers, imposants cylindres rouge, violet et bleu vif, viennent d’être baptisés. Ils seront opérationnels d’ici quelques semaines et serviront à creuser 1,5 km de canalisations rue Paul-Hochart et Henri-Cretté, sur les communes de Chevilly-Larue et L’Haÿ-les-Roses.

    L’objectif du chantier est la création d’un collecteur d’eaux usées, « car aujourd’hui tout est déversé dans la Seine sans être purifié », regrette Chantal Durand (LR), vice-présidente du conseil départemental, déléguée à l’eau et à l’assainissement. C’est l’une des trois marraines des microtunneliers, avec Patricia Korchef-Lambert (LR), vice-présidente chargée des sports, et Mélanie Nowak (UDI), conseillère départementale déléguée au développement touristique.