Rénovation à 450 millions d’euros du Bois-l’Abbé : les maires de Champigny et Chennevières passent le grand oral à Paris

Les maires de Champigny-sur-Marne et Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) ont présenté le projet de réhabilitation du quartier devant le comité national d’engagement de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) ce mercredi. A la clé, une refonte profonde du grand ensemble de Bois-l’Abbé.

Le quartier du Bois-l’Abbé, à cheval sur Champigny et Chennevières, doit faire l'objet d'un plan de rénovation. Un projet validé en partie par l’État en 2018, au titre du nouveau programme de rénovation urbaine, dit Anru 2. Samir Rekab
Le quartier du Bois-l’Abbé, à cheval sur Champigny et Chennevières, doit faire l'objet d'un plan de rénovation. Un projet validé en partie par l’État en 2018, au titre du nouveau programme de rénovation urbaine, dit Anru 2. Samir Rekab

    Le chantier se veut colossal, le plus important du Val-de-Marne et le troisième d’Île-de-France en termes de rénovation urbaine. Les enjeux financiers suivent également, avec 450 millions d’euros sur la table. Ce mercredi en fin de journée, Laurent Jeanne, le maire (Libres !) de Champigny-sur-Marne, Jean-Pierre Barnaud, le maire (UDI) de Chennevières-sur-Marne, avec notamment la préfète du Val-de-Marne Sophie Thibault, le président de Grand Paris Sud Est Avenir et maire (PS) de Créteil Laurent Cathala, et Olivier Capitanio, le président (LR) de Paris Est Marne et Bois et président du département, ont passé leur grand oral devant le comité national d’engagement de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), à Paris. L’objectif, une profonde rénovation du quartier du Bois-l’Abbé, à cheval sur les deux communes.

    « Nous avons pu présenter notre projet. Cela a duré plus de 3 heures », détaille Laurent Jeanne, ravi d’avoir eu le temps de le soumettre dans son intégralité, avec à la clé 293 millions pour sa commune et 157 pour Chennevières-sur-Marne. L’objectif principal était d’obtenir le plus de financement possible de l’État, notamment en remaniant certaines parties du projet, validé en partie en 2018 dans le cadre de nouveau programme de rénovation, dit Anru 2.