Val-de-Marne : les ossements d’un homme mort voilà moins de dix ans découverts dans la forêt de Notre-Dame
Confirmée ce dimanche 14 avril par le parquet de Créteil, la macabre découverte a été faite par deux promeneuses une semaine plus tôt, dans ce bois à hauteur de Noiseau. Pour l’heure aucune hypothèse n’est privilégiée par les enquêteurs.
Une vision d’effroi au milieu des bois. Ces deux promeneuses se souviendront sans doute longtemps de leur balade du dimanche 7 avril dans la forêt domaniale de Notre-Dame, en lisière de Noiseau (Val-de-Marne). Durant son escapade dominicale au cœur de cette nature préservée, le duo a fait une macabre découverte : des ossements humains. Une information de BFM confirmée ce dimanche 14 avril par le parquet de Créteil, qui pour le moment ne peut pas en dire beaucoup plus.
La fin d’après-midi se profile ce dimanche 7 avril quand ces marcheuses tombent en arrêt devant deux éléments que l’on imagine détonner dans cet environnement printanier. Le choc passé, elles alertent la police sans tarder. Les vérifications opérées par la suite par les enquêteurs, avec l’aide précieuse d’un anthropologue, montrent qu’il s’agit d’un os iliaque humain, un os large et plat constituant une partie du bassin, et d’un fémur, cet os long courant sous la cuisse. Mais où se trouve le reste du corps ?
Des vertèbres lombaires retrouvées dans le même secteur de la forêt
Pour répondre à cette question, une opération de fouille est menée quelques jours plus tard. Le jeudi 11 avril, la police judiciaire du Val-de-Marne, qui a récupéré l’affaire après de premières investigations menées par le commissariat de Chennevières-sur-Marne, découvre une dizaine de vertèbres lombaires dans le même secteur de la forêt de Notre-Dame. Selon une source proche de l’enquête, certains de ces ossements présenteraient des traces de morsures.
Si cette affaire reste à ce stade encore floue, les analyses menées à l’institut médico-légal de Paris ont permis de déterminer que ces restes humains sont ceux d’un homme âgé de 20 à 45 ans dont la mort remonterait à moins de 10 ans. « Aucune hypothèse n’est privilégiée », précise le parquet de Créteil.
