Valenton dit oui à l’aire de grand passage

Valenton, ce jeudi soir.  Françoise Baud maire PCF annonce en conseil municipal accepter d’accueillir l’aire de grand passage des gens du voyage à Valenton, sur un terrain en retrait, du côté de la Fontaine-Saint-Martin.
Valenton, ce jeudi soir. Françoise Baud maire PCF annonce en conseil municipal accepter d’accueillir l’aire de grand passage des gens du voyage à Valenton, sur un terrain en retrait, du côté de la Fontaine-Saint-Martin. LP/A.V.

    Coup de théâtre ce jeudi soir au conseil municipal de Valenton. À l'heure des questions orales de l'opposition, « pour une fois » c'est la maire PCF Françoise Baud « qui avait des choses à dire ». Le sujet, brûlant, de l'aire de grand passage des gens du voyage. Un peu plus tôt, elle a été saisie par courrier électronique par le président PCF du Département, Christian Favier, concernant l'éventuel aménagement de cette aire sur sa commune, au niveau de la Fontaine-Saint-Martin, un terrain en retrait, en limite de Limeil-Brévannes. Se tournant vers son conseil, Françoise Baud a annoncé « avoir l'intention » d'accepter, « choquée par les comportements d'évitement du on n'en veut pas chez nous ». Quelques réserves ont surgi dans l'opposition : « ne faut-il pas des infrastructures supplémentaires, notamment routières ? » ou encore « pourquoi ne pas consulter la population ? » Ce à quoi la maire s'est dite pressée par le temps. Le schéma départemental devant être adopté le 17 octobre par le conseil départemental.

    « Valenton est une petite ville mais grande dans ses actes. On donne une belle leçon de fraternité, une leçon à toutes les autres villes du Val-de-Marne, notamment celles qui se sont élevées contre », se félicite Françoise Baud.

    Cet été, c'est un terrain privé de Santeny qui avait été désigné pour devenir le lieu d'accueil de 50 à 150 caravanes. Un choix qui avait fait bondir à droite comme à gauche, localement mais aussi au niveau du territoire Grand Paris Est Avenir. Lequel a adopté ce mercredi soir une motion rappelant son opposition. Face à cette bronca, le préfet avait annoncé ce lundi chercher un nouveau terrain, d'Etat, cette fois.