Dans les Yvelines, le retour précoce des chenilles processionnaires inquiète : « Il faut plus de prévention »

Les nuisibles, qui peuvent tuer un chien et sont dangereuses pour l’humain, pullulent dans les arbres de la boucle de Moisson. Des techniques existent pour se protéger de leurs poils urticants venimeux.

Freneuse, le 25 février. Les poils urticants des chenilles processionnaires peuvent provoquer de graves réactions allergiques. LP/Julie Ménard
Freneuse, le 25 février. Les poils urticants des chenilles processionnaires peuvent provoquer de graves réactions allergiques. LP/Julie Ménard

    Elles arrivent habituellement en avril. Cette année, les chenilles processionnaires sont déjà de retour, dans les Yvelines comme ailleurs en Île-de-France. « On les écrasait par terre dès le début du mois, constate Daniel Vaugelade, président de l’association Union pour la protection de la boucle de Moisson et ses habitants. Comme on n’a pas eu d’hiver, elles sont arrivées plus tôt. »

    Avec le temps, ce retraité passionné est devenu spécialiste de ces insectes urticants désormais reconnus comme nuisibles, qui s’attaquent principalement aux chênes, aux pins et aux cèdres à longues épines, nombreux dans la boucle de Moisson et à Freneuse, où vit Daniel Vaugelade.