Le Perray : Yann Arthus-Bertrand roule pour les marcheurs-cueilleurs

Le célèbre photographe défenseur de l’environnement parraine les marcheurs-cueilleurs qui lançaient officiellement leur association ce dimanche.

 Le Perray-en-Yvelines, ce dimanche. Yann Arthus-Bertrand va parrainer l’association de défense de l’environnement les Marcheurs-cueilleurs.
Le Perray-en-Yvelines, ce dimanche. Yann Arthus-Bertrand va parrainer l’association de défense de l’environnement les Marcheurs-cueilleurs. LP/Maxime Fieschi

    Il est arrivé en retard, dans sa Clio Zoé. Mais la salle, pas rancunière, lui a réservé un accueil sous les applaudissements. A peine avait-il passé la porte et ôté son bonnet bleu-marine que Yann Arthus-Bertrand, 72 ans, le pas vif, le verbe haut et l'oeil toujours aussi aiguisé, s'est lancé dans le bain.

    «L'heure est à la révolution, a-t-il exhorté l'assemblé. Mais une révolution spirituelle. Celle qui consiste à changer tous nos comportements, à n'importe quelle échelle parce que tout ce que vous allez faire est important. »

    Ils ramassent les déchets croisés au gré des promenades

    Y compris, donc, jouer au marcheur-cueilleur, ainsi que propose de le faire cette toute nouvelle association qu'il va parrainer, à savoir organiser des balades dans les espaces naturels et ramasser les déchets au gré de la promenade.

    Les membres de l'association des Marcheurs Cueilleurs, créée par Michaël Le Saulnier à Bullion, organisent des balades au cours desquelles ils ramassent les déchets sur leur chemin. DR
    Les membres de l'association des Marcheurs Cueilleurs, créée par Michaël Le Saulnier à Bullion, organisent des balades au cours desquelles ils ramassent les déchets sur leur chemin. DR LP/Maxime Fieschi

    Mais la presque centaine de personnes qui s'était rassemblée au Perray ce dimanche avait aussi à coeur d'interroger celui qui s'est fait le héraut de la nature en danger sur toute une foule de questions liées au développement durable : le pesage des déchets, la lutte contre les décharges sauvages, le ramassage des déchets verts ou même... les primes pour les voitures électriques !

    Sur ce point, le photographe s'est montré très disert : «Depuis que je roule en électrique, je me dis qu'il me serait très difficile de revenir au thermique. Et, non seulement j'ai le sentiment de faire un geste contre la pollution -y compris quand je roule jusqu'à Paris- mais en plus je fais d'énormes économies puisqu'un plein d'électricité me coûte seulement 2€. Et sincèrement, avec les primes à l'achat conjuguées à ce faible coût de fonctionnement, c'est vraiment hyper rentable ! »

    Renseignements : www.facebook.com/lesmarcheurscueilleurs