Yvelines : après son arnaque au revolver sur Leboncoin, il prend tous les risques pour échapper à la police
Circulation sur la bande d’arrêt d’urgence, embardées sur l’A13… Un homme de 35 ans a pris tous les risques pour échapper à la police après avoir arnaqué un acheteur sur le site de revente en ligne.
Un homme dangereux. Les policiers de la Bac de Mantes-la-Jolie (Yvelines) ont réussi, non sans mal, à interpeller un homme suspecté d’avoir tenté d’en escroquer un autre au cours d’une transaction commencée sur le site Leboncoin.fr, a-t-on appris ce vendredi.
Les deux hommes se donnent rendez-vous mardi en fin de journée sur le parking d’un supermarché de Juziers pour la vente prétendue d’un scooter. Mais les choses commencent mal. Le vendeur est venu sans le deux-roues promis. L’acheteur, qui a déjà versé un acompte de 250 euros, sent venir l’embrouille.
L’affaire s’envenime un peu plus quand le vendeur sort un revolver et réclame à son client les 350 euros restants. Ce dernier obtempère mais à peine son agresseur parti, il prévient les forces de l’ordre qui vont rapidement retrouver l’énergumène sur l’A13, à hauteur de Gargenville.
Une cagoule et une cartouche de Magnum retrouvées dans sa voiture
Au volant de sa Peugeot 207, l’escroc va prendre tous les risques pour tenter de semer les policiers : embardées sur l’autoroute, circulation sur la bande d’arrêt d’urgence puis en sens interdit dans les rues de Bouafle, près des Mureaux.
Il finira piteusement son échappée en s’encastrant contre le mur d’une maison située dans une impasse… Là, il cherchera à échapper aux fonctionnaires qui auront toutes les peines du monde à le maîtriser.
En garde à vue, le suspect, un homme de 35 ans demeurant à Flins-sur-Seine, ne reconnaîtra pas les faits. Selon lui, la victime était en réalité « un vendeur d’arme ». Il était venu lui en acheter une pour le compte d’un ami dont il refusera de donner le nom. Tout juste reconnaîtra-t-il avoir « conduit rapidement ».
Dans son véhicule, les agents mettront la main sur une cagoule, une bombe lacrymogène, une mallette de transport d’arme et une cartouche de 357 Magnum. À l’issue de la mesure de garde à vue, il a été remis en liberté dans l’attente les résultats des investigations.
