Yvelines : le jeune cambrioleur avait volé la centenaire dans son sommeil

    Un homme de 21 ans, confondu par son ADN, a été condamné à trois ans de prison ferme pour un cambriolage opéré au Mesnil-Saint-Denis.

     Illustration. Le cambrioleur était rentré par effraction chez sa victime, sans qu’elle ne s’en rende compte.
    Illustration. Le cambrioleur était rentré par effraction chez sa victime, sans qu’elle ne s’en rende compte. LE PARISIEN

    Il avait profité de la nuit, et surtout de l'âge de la victime, pour commettre son forfait en toute quiétude. Un jeune homme de 21 ans a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles en fin de semaine dernière pour un cambriolage effectué chez une centenaire au tout début de l'année.

    La victime, sourde, ne se rend compte de rien

    Dans la nuit du 26 janvier, un individu s'introduit par effraction dans le pavillon d'une dame âgée de 101 ans au Mesnil-Saint-Denis. Le malfaiteur, a pour cela, forcé la porte du garage. Le bruit ne réveille pas la propriétaire des lieux, alitée et dormant profondément.

    Tellement profondément, que le voleur en profite pour fouiller tranquillement l'ensemble des pièces de la maison. Il va même jusqu'à dérober une gourmette en or… que porte la centenaire sur elle. La victime, atteinte de surdité, ne s'est rendu compte de rien et c'est seulement au matin que son auxiliaire de vie constatait l'effraction. Elle remarquait aussi que le malfrat avait, pensait-il, pris toutes les précautions, en coupant le courant au compteur.

    L'auteur nie les faits malgré les preuves

    Sur place, le service de la base technique de la police procédait à des prélèvements ADN. Ainsi, un profil génétique a-t-il pu être repéré sur deux objets et notamment sur la boîte à bijoux. Vendredi dernier, soit huit mois après les faits, le groupe d'enquête anti-criminalité de la sûreté urbaine d'Élancourt arrêtait le propriétaire des traces ADN, sans avoir à aller le chercher bien loin.

    Celui-ci était en train de purger une peine de 2 ans de prison pour des faits similaires au sein de la Maison d'Arrêt de Nanterre (Hauts-de-Seine). Il était placé en garde à vue et, malgré les preuves scientifiques, il niait les faits lors de son audition. Déféré puis jugé en comparution immédiate, il a donc été condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme.