Yvelines : un an de prison ferme pour le receleur de fourgon

Un homme de 20 ans a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de dix-huit mois de prison dont six avec sursis.

 Illustration. Le prévenu a été incarcéré à l’issue de l’audience.
Illustration. Le prévenu a été incarcéré à l’issue de l’audience. LP/Aurélie Foulon

    Un an après le vol, un homme de 20 ans a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de dix-huit mois de prison dont six avec sursis. Il était jugé pour avoir recelé deux fourgons et de l'outillage à Saint-Germain-de-la-Grange en novembre 2018.

    Un autre camion et de l'outillage découverts

    Au mois d'octobre de l'année dernière, la société Loxam se fait dérober deux camions Iveco sur son parking. Le tracker du véhicule permet au gérant de la société de retrouver sa trace devant un camp de gens du voyage sédentarisés de Saint-Germain. Il prévient les gendarmes, qui arrivent en force.

    Le jeune homme suspect quitte les lieux précipitamment au volant de l'Iveco. Il grille plusieurs stops, roule à tombeau ouvert et force même les barrières d'un passage à niveau. Finalement ne parvenant pas à semer les militaires, Dawson se gare et se rend. La perquisition dans le camp permet de découvrir un second camion volé et de l'outillage de jardinage volé dans plusieurs mairies et société.

    Le jeune homme est remis en liberté pour des questions de procédure. Mais de forts soupçons pèsent sur sa famille, déjà condamnée il y a six ans pour avoir monté un atelier de maquillage de voiture volée.

    « J'ai acheté ce fourgon sur Leboncoin, le second je savais qu'il était volé mais je comptais gagner 500 € en le revendant »

    Finalement en début de semaine, Dawson est convoqué à la gendarmerie avant d'être déféré devant le tribunal. Cheveux blonds et petite barbe, le jeune homme travaille comme ferrailleur depuis deux ans. Il est passé aux aveux : « J'ai acheté ce fourgon sur Leboncoin, le second je savais qu'il était volé mais je comptais gagner 500 € en le revendant », explique-t-il.

    Et les outils volés ? Il avoue que le vendeur lui a proposé ce lot et qu'il les a acceptés pensant pouvoir les utiliser en proposant ses services comme paysagiste. Son avocat Me Frédéric Landon estime que son client ne mérite pas l'incarcération. « Il est bien jeune et semble assumer une faute qui n'est pas forcément la sienne », remarque-t-il. Son client a été incarcéré dans la soirée.