Yvelines : un camion percute une rambarde sur la N12, la circulation ralentie pendant plus de dix heures !

La circulation a été réduite sur une voie dans le sens Paris-province après qu’un camion a percuté une rambarde, à hauteur de Jouy-en-Josas. L’intervention des pompiers, lancée ce lundi matin à 7h30, était toujours en cours en fin de journée.

Une vingtaine de pompiers a été mobilisée depuis ce lundi matin. L’intervention pourrait encore durer plusieurs heures. LP/Mathilde Debarre
Une vingtaine de pompiers a été mobilisée depuis ce lundi matin. L’intervention pourrait encore durer plusieurs heures. LP/Mathilde Debarre

    Une intervention de plus de dix heures… et ce n’est pas fini. Les sapeurs-pompiers des Yvelines interviennent depuis 7h30 ce lundi matin à la suite d’un accident impliquant un poids lourd sur la N12, à hauteur de Jouy-en-Josas, non loin de l’échangeur avec l’A86. La circulation a été dès lors réduite sur une voie dans le sens Paris-Dreux. Une vingtaine de soldats du feu sont sur place.

    Pour une raison qui n’était pas déterminée ce lundi soir, le camion a percuté une rambarde sur une bretelle d’accès. Son évacuation nécessite une extrême précaution, le véhicule roulant au gaz naturel liquéfié (GNL). Des pompiers spécialisés en risques chimiques ont été dépêchés sur place afin de purger le réservoir avant de sortir le poids lourd.

    L’intervention pourrait encore durer plusieurs heures

    Une opération délicate, qui suit un protocole de sécurité stricte : il faut vider le réservoir très lentement. Pour maîtriser les risques, les pompiers contrôlent d’ailleurs le débit et la vitesse d’évacuation du GNL. Selon le Service départemental d’incendie et de secours des Yvelines (Sdis 78), l’intervention pourrait encore durer plusieurs heures.



    Ce lundi en fin de journée, d’importants embouteillages étaient constatés au niveau de l’A86-sud, avant Jouy-en-Josas. Le matin-même, certains automobilistes venant seraient restés bloqués plusieurs heures en raison de l’encombrement des axes. Comme cette habitante de Créteil (Val-de-Marne) se rendant à Poissy dans la matinée : « Je suis partie de chez moi à 9 heures, je ne m’attendais pas à ça, soupire la quadragénaire. J’en ai pour 1h10 d’habitude. Là, j’ai mis quatre heure... C’est la première fois de ma vie que ça m’arrive, j’étais à bout. Je bouillonne encore, je vais devoir partir très tard ce lundi soir pour éviter de revivre ça. »