Guerre en Ukraine : il se dirige vers la Méditerranée, le sous-marin d’attaque russe Novorossiysk de nouveau repéré dans les eaux françaises
L’engin se dirigerait vers le port syrien de Tartous, en mer Méditerranée, où se trouve une importante base russe, pour relever un autre sous-marin, le B-588 Ufa, qui a besoin de maintenance.
Un sous-marin d’attaque conventionnel russe de la classe Kilo a traversé le détroit du Pas-de-Calais ce lundi 2 septembre. Il était accompagné d’un remorqueur et escorté par la Royal Navy (la Marine britannique).
Le compte Facebook Dover Strait Shipping, qui observe le trafic dans le secteur, avait annoncé son arrivée quelques jours plus tôt. "Un sous-marin russe de classe Kilo, escorté comme d’habitude par un remorqueur de sauvetage en mer, en l’occurrence, l’Evgeniy Churov, se dirige vers nous".
Selon un autre spécialiste du trafic maritime, le compte X Droxford Maritime, il s’agit du Novorossiysk, un sous-marin qui appartient à la flotte de la mer Noire et qui était en réparation sur la base de Kronshtadt, près de Saint-Petersbourg.
\ud83d\udd3aOOA - Update
— Droxford Maritime (@Drox_Maritime) September 2, 2024
A Russian Navy submarine, likely Black Sea Fleet Kilo T636.3 B-261 “Novorossiysk” entered the English Channel, 2 September 2024.
Unit ENR Tartus to relieve B-588 Ufa following maintenance at KMP escorted by Sliva class tug “Evgeniy Churov” pic.twitter.com/bR68K1ZAV7
Pas une première
Une fois les navires russes hors des eaux britanniques, leur surveillance a été confiée à la frégate Auvergne de la Marine nationale, indique le Daily Mail. Puis, c’est la Marine portugaise qui a pris le relais à partir du 6 septembre, informe Newsweek.
L’engin se dirigerait vers le port syrien de Tartous, en mer Méditerranée, où se trouve une importante base russe, pour relever un autre sous-marin, le B-588 Ufa, qui a besoin de maintenance. Les deux navires auraient traversé le détroit de Gibraltar ce lundi.
Il est habituel que des navires militaires russes soient repérés dans les eaux françaises. En octobre 2023, le Novorossiysk avait déjà été détecté au large de la Bretagne. L’année d’après, c’est le B-265 Krasnodar qui avait emprunté le chemin inverse.
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