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Chez Drappier, comme dans beaucoup de belles maisons de la Côte des Bar, on pratique une méthode au nom infiniment poétique : la « saignée ».
Chez Drappier, comme dans beaucoup de belles maisons de la Côte des Bar, on pratique une méthode au nom infiniment poétique : la « saignée ».
Matthew Mead/AP/SIPA

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Des bulles, des bulles et encore des bulles : l'esprit minéral et "nature" de la Côte des Bar

Champagne !

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À l'extrémité sud du vignoble de Champagne, 130 km, à vol d'oiseau sous Reims et à une bonne heure à l'est de Troyes, on trouve la Côte des Bar. Ce plateau calcaire tailladé de rivières forme un doux paysage où se succèdent vallées et plateaux. Ici, l'homme a planté plus de 8000 ha de vignes, principalement de pinot noir, ce cépage caractéristique des vins rouges de la Bourgogne voisine.

Dans cette Côte des Bar d'où provient près d'un quart de la production de Champagne, un domaine familial s'est taillé en plus de deux siècles une solide réputation de vignerons : Drappier. C'est la plus grande des maisons indépendantes. Ici, sous la houlette de Michel Drappier, on travaille le raisin en l'abordant délicatement, avec l'idée d'être au plus près de la nature, de ce qu'elle peut nous livrer quand on la travaille avec respect. La majorité des vins de la maison sont issus du pinot noir dont il faut rappeler que si sa peau est noire (ou plutôt d'un rouge très profond), sa chair et donc son moût, autrement dit son jus, sont clairs. Le champagne formé avec ces moûts clairs se nomme « blanc de noirs ».

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne