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En France, ironie suprême, le seul parti – en l’occurrence la Macronie – favorable aux règles budgétaires strictes se trouve justement pointé du doigt pour ses dépenses irraisonnées et ses recettes budgétaires amputées par les avantages fiscaux accordés aux privilégiés.
En France, ironie suprême, le seul parti – en l’occurrence la Macronie – favorable aux règles budgétaires strictes se trouve justement pointé du doigt pour ses dépenses irraisonnées et ses recettes budgétaires amputées par les avantages fiscaux accordés aux privilégiés.
Nicolas Guyonnet / Hans Lucas

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Gauche, RN, Macronie… Qui défend encore la Commission européenne ?

Passions comptables

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La Commission européenne vient d’engager une procédure de déficits publics excessifs à l’encontre de la France. Mais au bout du compte, le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, accusés de dilettantisme financier par la majorité, pourraient ainsi profiter de cet entêtement bruxellois.

Bruxelles aussi ne connaît pas la crise. Ou plutôt s’en moque comme de sa première directive. L’économie européenne menace de piquer du nez dans le sillon de l’Allemagne, l’extrême droite enfle aux quatre coins du continent, la menace russe se fait sans cesse plus pressante mais la Commission, elle, veille… au respect des critères budgétaires. Elle vient d’engager une procédure de déficits publics excessifs à l’encontre de la France et de six autres partenaires – Belgique, l’Italie ou la Pologne – et entend bien remettre les finances dans le droit chemin à coups de consignes pour couper drastiques dans les budgets.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne