Comme Emmanuel Macron ou Olaf Scholz, Ursula von der Leyen plaide pour l'achèvement de l'union des marchés de capitaux au niveau européen. La présidente de la Commission y voit la clé de la compétitivité de l'Union dans la transition écologique.
Ursula von der Leyen a réussi son grand écart. Au prix de quelques contorsions idéologiques, la dirigeante allemande a été réélue à la tête de la Commission européenne, en réunissant une large coalition allant des Verts à la droite, en passant par les libéraux et les sociaux-démocrates. Pour tous les convaincre, von der Leyen a promis de continuer à mettre en œuvre le Pacte Vert tout en jurant qu’elle ne sacrifierait pas la « compétitivité » de l’industrie européenne.
Pour cela, elle promet de simplifier les réglementations, de plancher sur une baisse des prix de l'énergie mais également d'avancer sur l'union des marchés de capitaux. Ces derniers mois, ce projet, en jachère depuis dix ans, a été ardemment défendu par la plupart des grands dirigeants européens comme la clé de la compétitivité de l'UE dans la transition écologique. Pour Christine Lagarde, ce ne serait rien de moins qu'une « révolution kantienne ».
