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« Nous ne sommes pas les fers de lance de la réindustrialisation en France, reconnaît Serge Bérenger, directeur innovation et R & T (recherche et technologie). Mais nous souhaitons renforcer notre savoir-faire dans le métier des composites pour retrouver la souveraineté. »
« Nous ne sommes pas les fers de lance de la réindustrialisation en France, reconnaît Serge Bérenger, directeur innovation et R & T (recherche et technologie). Mais nous souhaitons renforcer notre savoir-faire dans le métier des composites pour retrouver la souveraineté. »
Arnaud Spani / Latécoère

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À Toulouse, l'aéronautique prend à nouveau son envol

Série d'été - Tour de France des PME (2/6)

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Dans toutes les régions, des patrons, des élus ou des associatifs se démènent pour réindustrialiser le pays. Ils ont des idées, des projets, mais aussi le patriotisme économique chevillé au corps. La Banque publique d'investissement (Bpifrance) en met quelques-uns à l'honneur.

En plein Covid, les cassandres voyaient la Ville rose devenir le « Détroit de l’aéronautique ». Erreur : les commandes reprennent chez Airbus et les sous-traitants locaux innovent. Redécollage (presque) immédiat.

Dans le secteur de l’aéronautique, lourdement touché par la crise du Covid avec sa flotte d’avions cloués au sol à chaque confinement, Liebherr-Aerospace Toulouse fait figure d’ovni. En ces temps de suppressions de postes et de fermetures des lignes de production, le fabricant de systèmes d’air pour les avions et les hélicoptères a mis un point d’honneur à poursuivre son développement industriel en France. Autant dire que le groupe aux 457 millions d’euros de chiffre d’affaires ne lésine pas sur les moyens : soutenu par l’État et la région, il s’apprête à investir plus de 20 millions d’euros dans une « usine du futur », qu’il implantera sur son site de Campsas, dans le Tarn-et-Garonne.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne