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A l’heure où le pays vient de subir un séisme meurtrier, le fait de conditionner l’aide internationale à des considérations géopolitiques a quelque chose de gênant.
A l’heure où le pays vient de subir un séisme meurtrier, le fait de conditionner l’aide internationale à des considérations géopolitiques a quelque chose de gênant.
The Yomiuri Shimbun via AFP

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Séisme : reconnaître sa souveraineté sur le Sahara occidental, un prérequis pour aider le Maroc

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Seuls quatre pays ont été autorisés par le royaume chérifien à lui venir en aide. Des nations qui soutiennent sa souveraineté sur le Sahara occidental. Pendant ce temps…

On ne reprochera certes pas au royaume du Maroc de faire acte de souveraineté. Mais, à l’heure où le pays vient de subir un séisme meurtrier, le fait de conditionner l’aide internationale à des considérations géopolitiques a quelque chose de gênant. Tout comme le silence de Mohammed VI devant les caméras marocaines, à son retour de France, le 9 septembre. Seuls quatre pays – la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Qatar et les Émirats arabes unis – ont (au moment où ces lignes sont écrites) reçu l’aval de Rabat pour envoyer des équipes sur les lieux de la catastrophe.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne